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09/12/2014

Le putsch qui a fait pschitt…

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08 décembre 2014. 17h45. RTL annonce le début de l’insurrection.

Hier, après une journée de dur labeur et de fierté du travail accompli, comme tous les soirs, je remontai dans ma voiture pour aller préparer le repas de mes 3 korrigans. La radio se met alors automatiquement en marche dès que le contact est mis, cette fois sur RTL. Qu’entends-je alors ? Qu’ouïs-je ? Qu'acoustique-je ? Un chant venu des tréfonds de l’histoire :

« Debout les paras, il est temps d's'en aller
Sur la route au pas cadencé
Debout les paras il est temps de sauter
Sur notre Patrie bien aimée. »

Tonnerre de Brest ! Palsambleu ! Ventre-Saint-Gris ! Crévindiou !

« Parachutiste, vois le ciel est clair (blang, blang !)

Serre les dents, il est temps de sauter »

Un putsch ! Il y a eu un putsch ! L’armée a pris le contrôle de la radio et les généraux sont à l’Elysée ! Hollande est à Vincennes, pour y être fusillé dans les fossés demain à l’aube (en tenue de Ceausescu, bien sûr. Merci Nazarbaïev) !

Et moi je suis à Nantes ??? C’est quoi, ce b….. ? Quel genaoueg* je fais !

Ah les vaches ! Un putsch. Comme ça, sans prévenir… Me snober, moi le rebelle forcené, l’insurgé congénital ! M’oublier, me laisser hors du coup, moi l’émeutier du vignoble nantais, le factieux du muscadet, le séditieux du Sud-Loire, le chouan 2.0 ! En avoir rêvé jours et nuits de cette insurrection, même en me brossant les dents ou mes Bexley Remsey Light et ne pas en être… quelle guigne. Un oubli, c'est possible, un complot, nous verrons.

Malgré des états de service reconnus dans toute la roycosphère, ne pas avoir été convoqué pour cette conjuration me laisse un goût amer. Nécessité de garder le secret le plus absolu sur une opération devant renverser le régime honni et envoyer les politiciens au cachot, me direz-vous (après quelques jugements sommaires de bon aloi et quelques dérapages sommes toutes bien compréhensibles et largement excusables. J’ai une liste, si besoin). Bref, passons. Oubliant déjà cette légitime déconvenue, je savais que de toute façon, l’on ferait appel à ma science pour redresser le pays, restaurer le Franc, juger les Taubira et autres Valls, supprimer les Vélib’, nettoyer les écuries d’Augias, bref, apporter ma pierre au Nouvel Edifice National ! Général, me voilà !

Aujourd’hui, l’armée. Demain, la royauté ! Noël, Noël !

 

08 décembre 2014. 17h46. Retour à la caserne.

RTL : « Ruquier… blablabla… hihihi … hihihihi… Benichou… ah le con... Geluck… et alors, le chat… Mergault…les chauchettes de l’archiducheches…» ?

Comment ça un invité mystère ? Quoi des indices ? Pour qui ? Pour Quoi ? Hein ? MAXIME LE FORESTIER ????

RH !!!!!! Je défaille. Je tombe. Je me hara-kirise. Je me saborde. Azincourt, Pearl Harbour et Mers-el-Kébir réunis. Ces traîtres de RTL n’ont passé le chant des paras que pour faire reconnaître un invité mystère dans l’émission des « Grosse têtes ». Le Forestier, l’invité mystère ! Pas plus de putsch, que caviar dans mon frigo. Me faire ça à moi, le fils spirituel d’Augusto et de Francisco (Pinochet et Franco, pour les ignares de moins de 50 ans). Et que je te passe en plus la chanson « parachutiste » de l’ex hippie barbu et tête à claque de première classe (« C'est pas exprès qu' t'étais fasciste, Parachutiste… »). Ben voyons. Faites circuler les pétards en chantant la maison bleue, pendant qu’on y est.

C’était trop beau. On ne verra donc pas de blindés sillonner les rues de Paris dans un petit matin soleilleux, au son des cloches de Notre-Dame qui annoncent la bonne nouvelle. Nous ne verrons pas la foule saccager Bercy et pendre quelques modernes fermiers généraux. Nous n’entendrons pas l’appel de courageux députés réfugiés à Ibiza, formant un gouvernement de résistance sous la direction de David Guetta. Nous ne verrons pas Obama, l’ONU et le TPI nous menacer du feu nucléaire. Ni nos citées se vider des racailles à capuche, direction la terre des ancêtres. Encore moins, entendre Jeff Koons menacer de retirer ses « œuvres » d’une France décidément rétrograde. Ni Bayrou se porter volontaire pour diriger un gouvernement putscho-centriste (sacré François. Quel acrobate, çui-là).

Voir Mélenchon se réfugier à Cuba, Najat Bellequisaime à Rabat, Pierre Bergé à Mykonos et Bernard-Henri Lévy tourner dans les studios Pixar la façon dont, de son torse puissant, il aura résisté face à une escouade de la Légion étrangère sur une barricade au café de Flore, ça aurait eu de la gueule quand même !

Fausse joie.

Inutile de vous dire que la route du retour à la maison fut longue, pénible, cafardeuse. L’aube demain serait encore plus morne, humide et désespérante qu’à l’habitude en terre de Hollandie (d’ailleurs, ce matin, il a fallu gratter la voiture, c’est tout dire…). Après la « Manif pour tous », j’aurais bien vu le « Putsch pour Tous », moi.

Mais le désespoir en sédition, est une sottise absolue, n’est-ce pas ?

« Sortez des troquets, descendez des facs, camelots !

Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les bastos.

Ohé! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite!

Ohé! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite! »

 

(*) Imbécile, en breton

31/10/2014

EELV, Rémi Fraisse : Non à l’insurrection light !

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EELV ? Des traitres à la cause écologiste

Depuis quelques jours nous voyons les pleureuses politico-gaucho-écolos mettre à l’index les forces de l’ordre, sur toutes les radios et télévisions de France. Odieux et abject.

Ces escrocs de la cause écologiste ont laissé leurs troupes, zadistes ou issus d’autres organisations anarchistes, faire la sale besogne, affronter les casques à boulon, balancer des pétards incendiaires, pour recevoir en échange lacrymos et grenades offensives dans la tronche. Mais bien évidement, ces respectables représentants du mouvement écologiste, députés, anciens ministres et verbeux qui monopolisent les médias, les Placé, les Duflot, les Mamère, eux ne mettront pas leurs misérables abatis en première ligne. Ils sont au-dessus de la mêlée et depuis les palaces parisiens et les bureaux du Sénat, se contentent de souffler sur les braises afin de déstabiliser et se venger d’un gouvernement traitre à leurs yeux. On est ici dans la tambouille politicienne et la lutte d’influence entre gauche libérale et extrême-gauche.

Nous voyons ainsi régulièrement des affrontements se produire dans nos villes, entre militants écolos tendance Black Box et forces de l’ordre tendance tonfa, pour la défense de la noble cause du tyrrhenaria ceratina, du zingel aspe ou pour lutter contre les gros zavions au-dessus de Notre-Dame-des-Landes (on pourra d’ailleurs se demander quel est donc l’empreinte écologique de tous ces cocktails Molotov lancés par les Bové-Panzergrenadier…). A part quelques abribus brisés et des façades de banques vandalisées, franchement, ça reste bon-enfant. Puis un jour, comme ce 18 octobre dernier, arrive un de ces évènements tant attendu par la clique d’EELV pour légitimer leurs tristes desseins : le sacrifice d’un petit soldat.

Les voilà enfin rassurés nos boutefeux. Ils ont enfin leur Malik Oussekine. A minima, ce projet de barrage va être interrompu, une crise gouvernementale majeure pointe peut-être même à l’horizon.

Ce qui n’a pas réussi à Notre-Dame-des-Landes aura réussi à Sivens. Le gouvernement tombera peut-être à cause de ce drame. Ou pas. Sinon, il faudra remettre ça et renvoyer les poilus dans les tranchées, hein les gars ? A la ferme des 1000 vaches ? A la ZAD du bois du Tronçay ? Peu importe le lieu ou le motif, ils ne cherchent que le sang, le sang qui fait vaciller les gouvernements. Pas leur sang bien sûr, mais celui de la piétaille des ZAD et des groupuscules gauchistes qui ne se rendent même pas compte qu’ils sont les jouets d’une œuvre diabolique. Jean-Baptiste Baudin est mort lui en 1851 sur la barricade de la rue Sainte-Marguerite pour 25 francs par jour. A quoi seriez-vous prêts pour 12 000€ par mois, monsieur Placé ? Autres temps, autres mœurs…

Vous utilisez comme chair à canon de pauvres types bien trop naïfs, croyant lutter contre le système ou les lobbies, voués à balancer des barres de fer et des cocktails Molotov contre les pandores et les garde-chiourmes du régime. Ce ne sont que de pauvres jouets, des marionnettes au service de politiciens de la pire espèce. Remi Fraisse croyait peut-être à l’insurrection à la mode écolo, il n’était que le pion de votre coterie d’illusionnistes et de politiciens corrompus. Si un gendarme a bien lancé la grenade mortelle, c’est vous qui l’avez dégoupillée. Remi est tombé, mais ça aurait pu être François, Mouloud ou bien Jennifer. Peu vous importe au fond. Il vous fallait un mort, un martyr à présenter, une dépouille à vénérer, du sang pour y tremper vos plumes et écrire vos fausses indignations. Sur le champ de bataille de Sivens, il n’y avait que des cocus en puissance. Et autant de cibles potentielles dans un « Hunger games » version 5ème république.

Remi Fraisse est mort au service de la clique politicienne de Paris et de Bruxelles. Je ne juge pas ici son combat, je n’ai pas vraiment cherché les éléments me permettant de savoir si la lutte contre ce barrage était légitime ou non et cela n’a finalement aucune importance ici. Ce qui importe, c’est de comprendre que des hommes vils (et des femmes, parité oblige) sont capables de sacrifier leurs semblables sur l’Autel de la République pour atteindre leurs misérables objectifs. Le sang doit-il couler pour assurer un mandat de sénateur ? Si le Système le demande…

La première erreur de Rémi Fraisse et de la majorité des petits gauchistes en mal de sensations, c’est de croire que les affrontements qu’ils suscitent ou les dégradations d’édifices publics qu’ils produisent, légitiment leur lutte et font avancer leur combat écologiste. Rien n’est plus faux. Ils ne font trembler personne. Ni le pouvoir, ni les institutions. Ils ne font que le jeu de ces rapaces d’EELV. Dans le scénario, la mort éventuelle de l’un d’entre eux est sûrement prévue. Sinon espérée.

La seconde erreur de ces insurgés de pacotille, est de ne pas vouloir aller au bout de leurs idées, fussent-elles fausses, erronées, néfastes. Un des leurs est mort, tombé sous les balles d’un gouvernement de gauche. Ils devraient alors aller au bout de leur logique, combattre le Système à mort, renverser le pouvoir. Sinon, à quoi bon se faire trouer la peau ? Ils devraient prendre le maquis, terroriser les politiciens, brûler les bureaux du Conseil Général, marcher sur Paris, pourquoi pas faire sauter Golfech ou Fessenheim, tant qu’on y est ? Mais au risque de froisser leurs représentants et élus, qui ne leur en demandent pas tant ! Soyons raisonnables, il y a des indemnités à perdre (et là, on perd gros).

Nos insurgés « light » attendront donc les nouveaux ordres des Rugy, des Baupin et des Coronado. Ceux-là leur diront d’aller manifester à nouveau à Nantes, à Paris ou à Bordeaux. Cela finira bien évidement par des échauffourées, des vitrines brisées, des bus incendiés. Si tout se passe comme prévu, il y aura ici une main arrachée par les bombes lacrymogènes, là un œil crevé par des flash-ball. Mieux encore, un autre mort, un autre martyr, pour ces messieurs les verts-ronds-de-cuir. Juste assez pour faire frémir Valls et faire reculer leurs amis d’hier, ces socialistes qui auront tout trahi.

Mais le Système lui, ne vacillera pas.

L’insurgé 2.0

L’insurrection ne viendra évidemment pas de ces pseudos révolutionnaires, de ces bobos affublés de keffieh crasseux, portant des dreadlocks pouilleux et empestant le cannabis. Elle ne pourra venir que de la frange vraiment antisystème. Ces insurgés-là, voyez-vous, portent plutôt le bonnet rouge, un cuir Schott avec le lys à la boutonnière et se parfument au Lagavulin 37 ans d’âge. Propres sur eux, ceux-là ne reculeront sûrement pas au jour décisif.

Et si par mauvaise fortune, lors de ce Grand Soulèvement National espéré par beaucoup, l’un d’entre eux, moi peut-être, devait tomber de la barricade, abattu par un de ces valets en uniforme du régime, je souhaiterai, chers camarades :

Qu’on ne me pleure pas (enfin, pas tout de suite) !

Qu’on ramasse mes armes et mes étendards

Qu’on hurle mon nom en chargeant les traitres à la France !

Mais surtout, qu’on finisse le travail en remettant le Roi sur le Trône de France, que je ne sois pas tombé pour rien

Et, à la toute fin, qu’on chante et qu’on boive à ma santé et à la santé de tous les martyrs morts pour Dieu, la France et le Roi !

26/08/2014

Complainte des Chrétiens d’Orient en exil

 chrétiens, orient

 Plus qu’ennuyés,

Tristes.

Plus que tristes,

Malheureux.

Plus que malheureux,

Souffrants.

Plus que souffrants,

Abandonnés.

Plus qu'abandonnés,

Seuls au monde.

Plus que seuls au monde,

Exilés.

Plus qu’exilés,

Morts.

Plus que morts,

Oubliés.

(Konan Soudarded, d’après Marie Laurencin)

25/08/2014

Communiqué

valls, hollande

 

02/08/2014

1er Août 1914. Ils étaient frères, cousins... et je porte leur nom

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Ils s’appelaient Mathurin, François, Pierre, Joseph Marie, Julien, Louis…

Ils étaient frères ou cousins du Morbihan.

Ils étaient de la coloniale, de l’infanterie, du génie, artilleurs ou cuirassiers.

Ils n’avaient pas 30 ans quand ils sont tombés pour la France.

Fauchés sur les champs de la Somme, de la Marne ou de la Meuse.

Tués à l’ennemi, en service commandé ou de maladie.

Joseph Marie n’avait que 20 ans.

Et je porte leur nom.

 

Je pense à vous en ce triste anniversaire.

Je pense à vous, à vos camarades qui ont défendu notre terre.

Je pense à vous affrontant le danger.

Je pense à vous qui êtes morts pour notre liberté.

 

Je pense à vous cent années plus tard, quand devenir français peut se faire à coup de tampon en préfecture.

Je pense à vous quand la France est pillée, dévalisée par des hordes étrangères.

Je pense à vous quand on bafoue la religion de vos pères.

 

Que penseriez-vous, vous les héros et martyrs dont le sang irrigue notre terre ?

Vous êtes-vous sacrifié pour cela ?

 

Nous qui vivons dans un monde incertain et dangereux.

S’il le fallait, saurions-nous aussi nous sacrifier pour nos frères et notre terre ?

Alors Seigneur, par pitié, que nos enfants n’aient pas à payer le prix du sang pour rester libres.

Libres et français.

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27/07/2014

Reconquète !

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