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31/10/2014

EELV, Rémi Fraisse : Non à l’insurrection light !

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EELV ? Des traitres à la cause écologiste

Depuis quelques jours nous voyons les pleureuses politico-gaucho-écolos mettre à l’index les forces de l’ordre, sur toutes les radios et télévisions de France. Odieux et abject.

Ces escrocs de la cause écologiste ont laissé leurs troupes, zadistes ou issus d’autres organisations anarchistes, faire la sale besogne, affronter les casques à boulon, balancer des pétards incendiaires, pour recevoir en échange lacrymos et grenades offensives dans la tronche. Mais bien évidement, ces respectables représentants du mouvement écologiste, députés, anciens ministres et verbeux qui monopolisent les médias, les Placé, les Duflot, les Mamère, eux ne mettront pas leurs misérables abatis en première ligne. Ils sont au-dessus de la mêlée et depuis les palaces parisiens et les bureaux du Sénat, se contentent de souffler sur les braises afin de déstabiliser et se venger d’un gouvernement traitre à leurs yeux. On est ici dans la tambouille politicienne et la lutte d’influence entre gauche libérale et extrême-gauche.

Nous voyons ainsi régulièrement des affrontements se produire dans nos villes, entre militants écolos tendance Black Box et forces de l’ordre tendance tonfa, pour la défense de la noble cause du tyrrhenaria ceratina, du zingel aspe ou pour lutter contre les gros zavions au-dessus de Notre-Dame-des-Landes (on pourra d’ailleurs se demander quel est donc l’empreinte écologique de tous ces cocktails Molotov lancés par les Bové-Panzergrenadier…). A part quelques abribus brisés et des façades de banques vandalisées, franchement, ça reste bon-enfant. Puis un jour, comme ce 18 octobre dernier, arrive un de ces évènements tant attendu par la clique d’EELV pour légitimer leurs tristes desseins : le sacrifice d’un petit soldat.

Les voilà enfin rassurés nos boutefeux. Ils ont enfin leur Malik Oussekine. A minima, ce projet de barrage va être interrompu, une crise gouvernementale majeure pointe peut-être même à l’horizon.

Ce qui n’a pas réussi à Notre-Dame-des-Landes aura réussi à Sivens. Le gouvernement tombera peut-être à cause de ce drame. Ou pas. Sinon, il faudra remettre ça et renvoyer les poilus dans les tranchées, hein les gars ? A la ferme des 1000 vaches ? A la ZAD du bois du Tronçay ? Peu importe le lieu ou le motif, ils ne cherchent que le sang, le sang qui fait vaciller les gouvernements. Pas leur sang bien sûr, mais celui de la piétaille des ZAD et des groupuscules gauchistes qui ne se rendent même pas compte qu’ils sont les jouets d’une œuvre diabolique. Jean-Baptiste Baudin est mort lui en 1851 sur la barricade de la rue Sainte-Marguerite pour 25 francs par jour. A quoi seriez-vous prêts pour 12 000€ par mois, monsieur Placé ? Autres temps, autres mœurs…

Vous utilisez comme chair à canon de pauvres types bien trop naïfs, croyant lutter contre le système ou les lobbies, voués à balancer des barres de fer et des cocktails Molotov contre les pandores et les garde-chiourmes du régime. Ce ne sont que de pauvres jouets, des marionnettes au service de politiciens de la pire espèce. Remi Fraisse croyait peut-être à l’insurrection à la mode écolo, il n’était que le pion de votre coterie d’illusionnistes et de politiciens corrompus. Si un gendarme a bien lancé la grenade mortelle, c’est vous qui l’avez dégoupillée. Remi est tombé, mais ça aurait pu être François, Mouloud ou bien Jennifer. Peu vous importe au fond. Il vous fallait un mort, un martyr à présenter, une dépouille à vénérer, du sang pour y tremper vos plumes et écrire vos fausses indignations. Sur le champ de bataille de Sivens, il n’y avait que des cocus en puissance. Et autant de cibles potentielles dans un « Hunger games » version 5ème république.

Remi Fraisse est mort au service de la clique politicienne de Paris et de Bruxelles. Je ne juge pas ici son combat, je n’ai pas vraiment cherché les éléments me permettant de savoir si la lutte contre ce barrage était légitime ou non et cela n’a finalement aucune importance ici. Ce qui importe, c’est de comprendre que des hommes vils (et des femmes, parité oblige) sont capables de sacrifier leurs semblables sur l’Autel de la République pour atteindre leurs misérables objectifs. Le sang doit-il couler pour assurer un mandat de sénateur ? Si le Système le demande…

La première erreur de Rémi Fraisse et de la majorité des petits gauchistes en mal de sensations, c’est de croire que les affrontements qu’ils suscitent ou les dégradations d’édifices publics qu’ils produisent, légitiment leur lutte et font avancer leur combat écologiste. Rien n’est plus faux. Ils ne font trembler personne. Ni le pouvoir, ni les institutions. Ils ne font que le jeu de ces rapaces d’EELV. Dans le scénario, la mort éventuelle de l’un d’entre eux est sûrement prévue. Sinon espérée.

La seconde erreur de ces insurgés de pacotille, est de ne pas vouloir aller au bout de leurs idées, fussent-elles fausses, erronées, néfastes. Un des leurs est mort, tombé sous les balles d’un gouvernement de gauche. Ils devraient alors aller au bout de leur logique, combattre le Système à mort, renverser le pouvoir. Sinon, à quoi bon se faire trouer la peau ? Ils devraient prendre le maquis, terroriser les politiciens, brûler les bureaux du Conseil Général, marcher sur Paris, pourquoi pas faire sauter Golfech ou Fessenheim, tant qu’on y est ? Mais au risque de froisser leurs représentants et élus, qui ne leur en demandent pas tant ! Soyons raisonnables, il y a des indemnités à perdre (et là, on perd gros).

Nos insurgés « light » attendront donc les nouveaux ordres des Rugy, des Baupin et des Coronado. Ceux-là leur diront d’aller manifester à nouveau à Nantes, à Paris ou à Bordeaux. Cela finira bien évidement par des échauffourées, des vitrines brisées, des bus incendiés. Si tout se passe comme prévu, il y aura ici une main arrachée par les bombes lacrymogènes, là un œil crevé par des flash-ball. Mieux encore, un autre mort, un autre martyr, pour ces messieurs les verts-ronds-de-cuir. Juste assez pour faire frémir Valls et faire reculer leurs amis d’hier, ces socialistes qui auront tout trahi.

Mais le Système lui, ne vacillera pas.

L’insurgé 2.0

L’insurrection ne viendra évidemment pas de ces pseudos révolutionnaires, de ces bobos affublés de keffieh crasseux, portant des dreadlocks pouilleux et empestant le cannabis. Elle ne pourra venir que de la frange vraiment antisystème. Ces insurgés-là, voyez-vous, portent plutôt le bonnet rouge, un cuir Schott avec le lys à la boutonnière et se parfument au Lagavulin 37 ans d’âge. Propres sur eux, ceux-là ne reculeront sûrement pas au jour décisif.

Et si par mauvaise fortune, lors de ce Grand Soulèvement National espéré par beaucoup, l’un d’entre eux, moi peut-être, devait tomber de la barricade, abattu par un de ces valets en uniforme du régime, je souhaiterai, chers camarades :

Qu’on ne me pleure pas (enfin, pas tout de suite) !

Qu’on ramasse mes armes et mes étendards

Qu’on hurle mon nom en chargeant les traitres à la France !

Mais surtout, qu’on finisse le travail en remettant le Roi sur le Trône de France, que je ne sois pas tombé pour rien

Et, à la toute fin, qu’on chante et qu’on boive à ma santé et à la santé de tous les martyrs morts pour Dieu, la France et le Roi !

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