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26/08/2014

Complainte des Chrétiens d’Orient en exil

 chrétiens, orient

 Plus qu’ennuyés,

Tristes.

Plus que tristes,

Malheureux.

Plus que malheureux,

Souffrants.

Plus que souffrants,

Abandonnés.

Plus qu'abandonnés,

Seuls au monde.

Plus que seuls au monde,

Exilés.

Plus qu’exilés,

Morts.

Plus que morts,

Oubliés.

(Konan Soudarded, d’après Marie Laurencin)

03/03/2014

Bienvenue à l'armée de Poutine !

Bienvenue à l'armée de Poutine 1.jpgComme il ne fait guère de doute que l'ours russe va très prochainement venir balancer ses grosses papattes sur nos tronches de démocrates européens (ça nous apprendra à soutenir les néo-nazis ukrainiens...), je vous encourage à vous préparer pour recevoir comme il se doit nos libérateurs envahisseurs d'outre Volga.

A défaut d'une ascendance noble russe qui pourrait vous sauver la mise, être français n'est pas très en vogue au Kremlin en ce moment. Pas de panique, en attendant nos habituels sauveurs Étasuniens (encore que, cette fois...), vous pouvez toujours tenter de dénicher le petit ouvrage de Pierre Antilogus et Philippe Trétiack "Bienvenue à l'armée rouge", pour accueillir comme il se doit nos nouveaux amis cosaques et autres soudards Kalmouks. Bien que sa thématique soit connotée guerre froide et communisme, la plupart des recettes sont encore largement applicables.

Ne pouvant évidemment me séparer de mon unique exemplaire, je peux en céder les bonnes pages en format PDF, contre la modique somme de 500.000€ (Francs également acceptés, car à mon avis l'Euro...). Je vous offre tout de même le geste qui sauve histoire de prouver ma bonne foi :

Bienvenue à l'armée de Poutine 3.jpg

Toujours issu de cet ouvrage de référence, je vous offre une phrase clef pour vous sauver la mise en cas de rencontre impromptue avec un sémillant officier venu de sa lointaine république de Karatchaïévo-Tcherkessie :

"Okazyvaiésa, vy byli pravy, gospodine offitsère" (finalement, monsieur l'Officier, c'est vous qui avez raison.)

Dernier conseil avant l'invasion: je ne saurais trop vous conseiller de vous débarrasser fissa-fissa des œuvres de ce va t'en guerre de BHL qui pourraient encore trainer sur vos étagères. Le russe n'est pas forcément et systématiquement antisémite, mais ce spécimen-là les a agacé un tantinet, voyez-vous... (encore que, je ne vois pas pourquoi, vous, lecteurs de ce blog, vous auriez un livre de ce présomptueux gugusse qu'on veillera à envoyer au fin fond de la Sibérie. Pire qu'une faute de goût, une faute contre la littérature et contre l'amitié franco-russe !). Quant au livre "Inna" de Caroline Fourest, comment vous expliquer...

Quant à moi, je file séance tenante à la paroisse Orthodoxe Saint Basile et Saint Alexis de Nantes, histoire d'envisager une conversion expresse, bien que sincère.

« Quant à moi, j’attends les Cosaques et le Saint-Esprit ! Tout le reste n’est qu’ordure » (Léon Bloy, un visionnaire...).

02/07/2013

Pour sauver l’église de Gesté de la démolition : tous présents le 6 juillet !

Alerte du  02/07: Protestation annulée - Ne pas se rendre à Gesté - En attente de référé

Je relaye ici, l'appel à protester contre la destruction de l'église de Gesté. Soyons le plus nombreux possible pour empêcher la suite de la destruction de cet édifice et empêcher la république de poursuivre son oeuvre anti-catholique.

lien: Pour sauver l’église de Gesté de la démolition : tous présents le 6 juillet !

gesté

Tous à Gesté le 06 juillet à 11h !

et bien entendu:

ON NE LACHE RIEN !

21/02/2013

NPAI

npai, hollande

Nous relayons l’alerte suivante, suite aux retours à l’expéditeur des nombreux courriers adressés à la Présidence de la République (voir ici dans le Salon Beige).

La mention NPAI (N’habite Pas à l’Adresse Indiquée) étant mentionnée par les préposés de la Poste, les plus folles rumeurs circulent déjà.

Le Président serait-il aux mains de groupuscules islamistes au Mali ou, pire encore, de la faction activiste des Femen ?

L’activisme frénétique de Ségolène Royal ces derniers temps pour obtenir une fonction officielle, a-t-elle un rapport avec cette disparition éventuelle (d’ailleurs, ne nous trompons pas, l’accès au poste de vice-présidente de la BPI n’est qu’un leurre destiné à masquer le véritable objectif de la « madone du Poitou » : le perchoir de l’assemblée nationale ! Avant de viser plus haut ?) ?

Bref, une grave question se pose à l’heure où la France est confrontée à de grands défis économique, alors qu’on ne sait plus reconnaitre un steak de bœuf d’un steak de cheval, que se produisent en Afrique des enlèvements de ressortissants français et que des insultes envers les syndicats sont proférées par un sinistre personnage, M. Taylor, patron de Titan :

Qui gouverne ?

PS : merci également à ceux qui auraient des nouvelles du Premier ministre, de se manifester pour rassurer nos concitoyens. Le silence persistant de Jean-Marc Ayrault est tout aussi inquiétant.

08/03/2012

Chroniques de la « Soylent Company » (1)

euthanasieArticle glaçant dans « Causeur.fr » aujourd’hui : « Vers le droit à l’avortement post-natal » (lire ici : http://www.causeur.fr/vers-le-droit-a-l%e2%80%99avortement-post-natal,16203 ).

J’avoue être pétrifié à la lecture de l’article et avoir du mal à le commenter, hormis envisager avec horreur le futur de l’Humanité. La promotion de l'euthanasie est bien le signe de la nazification de notre société.

Euthanasie = Etat Nazi

Pauvres enfants à qui nous léguerons cette terre et cette civilisation diabolique. A vous faire définitivement regretter le Moyen-âge.

Vers le droit à l'avortement post-natal

Le très sérieux Journal of Medical Ethics est une revue internationale de premier plan qui reflète l’ensemble du champ de l’éthique médicale. Dans son dernier numéro, le JME plaide pour le droit de supprimer des nouveau-nés, de la même manière que l’on peut avorter.

Deux chercheurs en bioéthique, Francesca Minerva de l’Université de Melbourne et Alberto Giubilini, de l’université de Milan affirment en effet que « le droit de tuer un nouveau-né devrait être éthiquement permis dans toutes les mêmes circonstances que l’est l’avortement. Ces circonstances incluent les cas où les nouveau-nés […] peuvent être un risque pour le bien-être de sa famille ». Tout en distinguant l’euthanasie (acte qui consiste à faire mourir quelqu’un dans son propre intérêt) et l’avortement post-natal (tuer dans l’intérêt des personnes impliquées), les auteurs mettent en avant les « bonnes raisons d’avorter même si le fœtus est en bonne santé » : critères de coût social, psychologique ou économique pour les parents.

En dehors de toute considération morale ou religieuse, l’avortement posait, dès le départ, la question de sa limite. Car s’il fut dépénalisé pour des raisons tenant tout aussi bien à la santé du fœtus qu’à celle de la mère, à sa situation économique, sociale, ou même à sa seule volonté, il s’opposait de manière fondamentale au droit de la personne humaine à vivre, sauf à postuler que l’humanité ne s’acquiert qu’à la naissance. Cette question n’a jamais été tranchée pour la simple raison qu’il n’appartient pas à la loi de rendre des arbitrages scientifiques. Qui aurait pu prendre la responsabilité de décider du commencement de la vie humaine ? Dans le doute, et pour que le temps ou l’aléa économique ne soit pas générateur d’un acte criminel, la rationalité exigeait de s’en tenir à la fécondation, l’acte qui signe l’apparition d’un être humain nouveau.

Sans s’étendre davantage sur une question qui conditionne pourtant tout le reste, le législateur avait décidé d’ériger en principe le respect de tout être humain dès le commencement de sa vie et d’autoriser l’avortement à titre dérogatoire. Mais sans jamais définir ce qu’implique le commencement de la vie et en encadrant l’interruption de grossesse dans certains délais- 12 semaines pour l’IVG et jusqu’à la fin de la grossesse pour l’IMG.

Dès lors, la proposition de Francesca Minerva et d’Alberto Giubilini, n’a rien de surprenant. Elle s’inscrit dans la logique utilitariste du législateur qui, au mépris de l’inviolabilité de toute vie humaine et du principe de précaution, a inscrit l’avortement dans une logique économique, médicale voire de « bien-être ». Ce faisant, le législateur et la société ont ouvert grand les portes aux extensions les plus réifiantes. Car si la suppression d’un enfant dans le sein de sa mère se passe de l’examen de son humanité, alors la suppression d’un enfant en dehors du sein de sa mère pourrait s’en passer aussi. Et les critères de coût social, psychologique ou économique d’un enfant in utero peuvent aisément muter ex utero.

Si le droit à vivre est subordonné à la logique de marché, alors qui interdira, dans le futur, que les personnes handicapées, les pauvres et même ceux qui ne pourraient se payer une Rolex à cinquante ans, soient considérés comme éliminables ?

Une seule société, dans l’histoire, refusa de se poser la question de l’humanité. Les Spartiates furent les seuls à éliminer à la naissance les enfants qu’ils estimaient incapables de porter les armes ou d’engendrer de futurs soldats. Or de Sparte, il ne reste rien, ni poète, ni musicien, pas même une ruine. Songeons-y.

(1) la « Soylent Company » est le géant agro-alimentaire produisant des tablettes vitaminées sans goût ni texture dans le film « Soleil vert ». A base d'algues, il ne peut plus être fabriqué faute de matière première. Il sera alors remplacé par le « Soleil rouge » fabriqué lui à partir de cadavres d'humains euthanasiés…

26/02/2012

La crise vue d’en haut

Venant de goûter l’air pur de nos belles Pyrénées, je me suis efforcé, sans grand-peine d’ailleurs, de me déconnecter du travail et du monde politico-médiatique dont la pénibilité atteint des sommets vertigineux, présidentielle oblige.

pyrénéesLa vision des cimes enneigées et immaculées du pays de Ramuntcho (« Dans sa cabane couronnée / par les massifs des Pyrénées / comme un aigle, tout là-haut / habite Ramuntcho »), les ébats joyeux de la faune sauvage (voir ci-contre ce cliché d’une espèce rare pris par mes soins) ou le ravissement occasionné par la vision de mes petits chatons suivant à la queue-leu-leu leur moniteur afin d’obtenir leur 1ère étoile, tout cela me permit de me vider la tête de toutes les scories mentales stockées ces derniers mois. La dégustation de vin chaud et de liqueur de génépi y aura aussi quelque peu contribué…

Nous retiendrons donc :

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