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03/09/2009

La grande misère des catholiques de France

Au risque de chiffonner bouffeurs de curé et autres « frères la gratouille » malencontreusement égarés sur ce site, Soudarded et famille, fidèles à une tradition multiséculaire et assez baroque en ces temps pré apocalyptiques, se plait à fréquenter le plus assidûment possible, églises, chapelles, cathédrales et autres basiliques. Chez nous ma Doué, on baptise, on prie, on chante (« chez nous, soyez Reine… », « Les Saints et les Anges »,…), on communie, on se marie et on « s’obsèque » dans les beaux édifices disséminés sur notre doulce France.

 

Aussi est-ce empli d’une fierté toute paternelle, que j’ai emmené au printemps dernier Soudarded Junior à sa première communion en plein Bro Waroc (version sépharade : « comme tié beau, mon fils ! ». Pas si hors contexte que ça, voyez la suite).

De bon matin, guillerets et émus, Soudarded et parentèle se dirigent vers le lieu de la cérémonie.

 

Premier chalenge (1), trouver l’église dans ce quartier à la population d’une celtitude, disons assez peu visible.

Heureusement, comme pour le « Port-salut », c’est écrit dessus. Très urbain vraiment d’informer le fidèle égaré. Passé la stupeur initiale, l’accablement tombe finalement sur mes frêles épaules. La cause de cet émoi ? Cette église à la forme d’un far breton. Il est vraiment curieux de vouloir appeler église un bâtiment rivalisant dans sa forme avec les plus audacieuses MJC de nos riantes banlieues staliniennes (« riant » et « stalinien » étant une association assez osée, je le concède). Voilà de quoi rendre perplexe le catholique de base que je suis. Je n’ai rien contre le béton, la ferraille et les formes originales, mais quand on en arrive à un tel degré de transgression des codes architecturaux religieux, on fini par y perdre son latin (sic !). Soyons honnête, une croix se dresse sur ce qui doit faire office de clocher, mais cette croix a l’épaisseur de spaghetti de régime.

Vu l’environnement immédiat, cette masse bétonnée ne jure donc pas vraiment avec les HLM du voisinage.

 

Soudarded et famille ne sont pas au bout de leurs surprises.

 

Entrons dans le narthex. Mazette, voilà un vaste hall éclairé comme un centre commercial en période de soldes. A gauche, une zone où se mêlent tables et présentoirs divers. Très original également en considération du lieu, des vélos sont posés sur leur béquille et je vois des bouteilles de gaz destinées à gonfler de jolis ballons de couleur (dangereux, ça. Et Vigipirate, alors ?).

 

Originalité absolue, on y trouve également une pièce où se trouvent des … toilettes.

 

A ce stade du récit, je me permets cher lecteur de vous rappeler que nous sommes ici dans une E-GLI-SE !

 

Soudarded n’étant pas ennemi de la modernité, et tout compte fait, pas si rétrograde que ça, ne peut que s’esbaudir devant cette audace architecturale et cet ensemble de commodités offerts aux fidèles. La modernité à du bon quand même. On a eu bigrement raison d’appeler Moyen-âge, cette époque obscure où l’on dressait de si peu pratiques maisons de Dieu. Avoir omis wc et parking à vélo lors de la construction de Notre-dame de Paris ou de Reims, sont le signe manifeste d’un manque de pragmatisme et de sens commercial (vérification faite, il n’y a rien de prévu pour les rollers et les skates ; j’en parlerai à qui de droit).

 

Reprenons l’exploration. A ma droite rien, si ce n’est tables bancales et chaises en plastique, des murs gris et le béton nu et froid. Ah si, une rampe en pente douce qui doit, à priori, permettre d’accéder au parking voitures. Renseignement pris auprès d’un client fidèle offusqué, cette rampe serait plutôt destinée à permettre l’accès à la sacristie. J’aurai du m’en douter, sot de Soudarded : il n’y a en effet pas de borne pour prendre de ticket d’entrée. L’idée de mettre les voitures des fidèles au sous sol des églises, n’a visiblement pas encore atteint le cortex préfrontal des maîtres d’œuvre. Quel manque d’audace assurément. J’entrevoie donc pour moi une carrière d’architecte prometteuse.

Je mettrais bien un distributeur de billet en prévision de la quête, aussi.

 

Reprenons la visite.

 

Devant moi une allée menant à une ouverture béante, qui selon toute logique doit conduire à la nef, au transept et à l’abside (logique somme toute quelque peu malmenée jusqu’à présent). En l’espèce, elle mène plutôt à un grand hall genre Zénith ou Bercy, mais en plus modeste et surtout en moins high-tech. Un rapide coup d’œil me rassure : l’autel est bien là. Très design et d’une forme très épurée, ce bloc de béton gris est bien un autel, et de plus apparemment amovible (???). Face à l’autel, et sur un sol en pente légère, voici des rangées de chaises où nous serons bientôt installés. Chic, on pourra s’asseoir.

 

Avant de m’installer, j’avoue un réflexe passéiste qui me fait chercher mais en vain, le bénitier. Peine perdue, y’en a pas. Sûrement à cause du principe de précaution. Tous ces doigts qui trempent dans de l’eau, fut-elle bénite, sont un foyer microbien manifeste. On a donc bien fait de l’ôter. La grippe ne passera pas ici. Cette absence ne m’empêchera quand même pas de faire signe de croix et génuflexion en passant devant l’autel (étrange, pourquoi suis-je donc le seul à le faire ? et pourquoi tous ces regards sur moi ?).

 

Dans l’attente du meeting de la messe, je détaille un peu l’ornementation des lieux. C’est vraiment très dépouillé, genre loft pour bobos, ambiance usine réhabilitée. On ne trouve pas ici de peintures saint-sulpiciennes, pas de chemin de croix ou de reliquaire. Pas de statutaire, non plus. Pas de Vierge à l’enfant. Pas de Saints subissant le martyr, et encore moins de petits anges zailés et grassouillets. Le Christ en croix est aussi aux abonnés absents.

Le mur derrière l’autel est quand même décoré à grand coup de lignes multicolores, genre Ripolin. Les habituelles copies des Mignard ou des Cigoli n’ont vraiment plus la cote en 2009.

 

Côté ambiance chez les badauds, c’est ma foi assez enjoué. Genre fête des voisins. On s’embrasse, on s’accolade, on s’esbaudi devant le nouvel IPhone du voisin et on s’invite à la prochaine soirée pizza-ligue-des-champions. Manque les Apéricubes et le Champomy. Recueillement et prières ne sont pas bienvenus. Compte tenu du brouhaha ambiant, il faudrait être sourd comme un patron du Medef devant des revendications salariales, pour pouvoir prier un tant soit peu. Communiquer avec Notre Seigneur Jésus Christ, ses Anges ou les Saints du Paradis se révélant donc un tant soit peu malaisé, j’enverrai plutôt un courriel.

 

Le pauvre papiste que je suis a quand même essayé de me mettre à genoux pour prier. Tintin, il n’y a pas assez de place entre les travées (au risque donc de s’emmêler les pinceaux et renverser le sachet de pop-corn).

Stratégiquement, c’est assez bien vu. Pas de risque ainsi de voir un « intégriste-traditionnaliste-lebvefriste-benoitiste », se livrer à ces simagrées d’un autre temps. Astucieux, non ? Ah les fourbes, les sournois, les sycophantes !

 

Allez, zou, c’est parti, début de la cérémonie. J’ai quand même failli rater l’entame, vu l’absence de procession du clergé derrière la croix et d’accompagnement musical. Il n’y a pas d’encens non plus (représentant je le rappelle, la prière qui monte vers Dieu). Par respect du principe de précaution en cas d’éventuelles allergies, je suppose. Alors forcément, ça perturbe un peu.

 

 

Chers lecteurs, je vous épargne à ce moment du récit, la description de la messe et des diverses anecdotes que j’ai pu y relever. Ca sent vraiment trop le fagot et le tribunal de la Sainte Inquisition. Torquemada s’y serait épuisé.

Pour rire un peu quand même, je vous soumets l’extrait d’un cantique nouvelle mode (et tout le reste est à l’avenant).

 

Texte tiré du livret de chant de la cérémonie. On s’accroche les gars, c’est du lourd :

 

1 – Je ferai de la terre un ballon, un ballon, qui roule sous mes pieds

Et les enfants du monde pourront jouer, jouer, jouer (2)

 

Refrain

Prête-moi la terre dit l’enfant, Prête-moi la terre un instant

J’y planterai pour quelques jours

Un grain de rêve, un grain d’amour (bis)

..…

3 – je ferai de la terre un câlin, taillé dans la douceur

Et les enfants du monde n’auront plus peur, plus peur, plus peur.

..…

 

Mignon tout plein, n’est-il pas ? J’en frémis encore rien qu’à retranscrire ce texte. Le chant religieux étant le langage de l’âme, c’est dire si l’élévation de l’esprit vers le Créateur est assurée avec des textes d’une telle piété et d’une telle puissance spirituelle. J’ai frôlé l’extase ! Certes, imaginer les croisés de Godefroy de Bouillon, chanter de telles inepties au pied des murailles de Jérusalem en 1099 est peu crédible. Poilade garantie pour les musulmans fatimides occupant alors illégalement les lieux.

 

Suite des drôleries.

 

En guise d’intermède, l’annimateur-prêtre-GO profite de la cérémonie pour faire applaudir des parents faisant baptiser leurs gamins (en fait de gamins, ce sont plutôt des adolescents. On ne baptise plus de nos jours de bambins n’ayant pas ouvertement donné son consentement. Des fois que les baptisés en question portent plainte pour maltraitance plus tard. L’eau bénite, ça mouille et c’est froid). Clap, clap, clap donc. Reconnaissons tout de même à ces parents qu’il faut courage et abnégation pour pratiquer ce cérémonial hérité d’antiques coutumes pratiquées sur les rives du Jourdain en des temps assurément très, très obscurs.

 

Emporté par l’allégresse générale, notre Nikos Aliagas en costume sacerdotal fera également applaudir (décidément…) les bonnes âmes qui auront participé à l’organisation de ce Woodstock œcuménique. Ne manquait plus à l’appel que Roger Harth et Donald Cardwell (ceux qui n’ont pas connu les soirées d’ « Au théâtre ce soir » ne pourront pas comprendre).

 

Suite du prime : nous arrivons enfin au morceau de choix de la cérémonie.

 

Maintenant en quasi lévitation, le maître de cérémonie entonne et fait reprendre par nos petits chérubins endimanchés la plaisante ritournelle, dont voici le refrain (et n’oublie pas de faire « clap, clap, clap » avec tes mains) :

 

Evenou shalom alerhem ! Evenou shalom alerhem (clap, clap, clap)

Evenou shalom alerhem (clap, clap, clap)

Evenou shalom, shalom, shalom alerhem (clap, clap, clap)

 

« Ma doué béniguet ! » (3) Mais quoi c’est donc, que ce sabir ? Me serais-je trompé de cérémonie. C’est une « bar mitzvah » ou quoi (un de mes amis, arabe mais chrétien, ayant failli nous accompagner, nous aurions sûrement risqué l’incident diplomatique) ? Un rapide coup d’œil vers l’assistance me rassure. Pas de kippa à l’horizon. Pas de Talit Katane ou de péotes, non plus. Malgré l’absence de shofars, une partie de l’assistance se trémousse joyeusement et tapote dans ses mimines. On est à deux doigts d’un Louis de Funès dans « Rabbi Jacob ». Emporté par l’allégresse générale, je manque d’en faire autant. Un réflexe plus chrétien que judéo, m’en empêchera tout de même (4).

 

Benoîtement, je me pose donc la question suivante : en quoi est-il approprié de chanter en hébreux, en breton, en ouzbek, voire en wolof dans une cérémonie catholique, mais pas en latin ? Hum ?

 

Certains évêques de France se montrent en effet réticents et se font tirer la soutane pour réintroduire le rite Tridentin, et se faisant, sont en désobéissance avec Rome. Cette minorité encore agissante, semble préférer des simulacres de liturgie, des célébrations ouvertement laïcisées et droit-de-l’hommiste, où le spirituel et les dogmes chrétiens sont évacués. Ces « messes » ne sont ni plus ni moins, que des rassemblements de gentils bisounours se croyant à la Star Académie du Bon Dieu. Ce sont des adeptes d’une nouvelle religion qui vénère Sainte-Mièvrerie et Sainte-Nunuche. On n’y vient pas pour prier, pour se recueillir, conforter sa foi, voire se livrer à une audacieuse introspection. Non, on vient participer à un grand raout avec des potes, chanter des psalmodies bien-pensantes et d’une inanité abyssale.

 

De même, cette sobriété absolue (plus d’images sacrées, plus de musique religieuse), cette absence de faste et de pompe nous rapproche aussi du protestantisme et du calvinisme. Ce n’est plus de l’œcuménisme, c’est de la trahison. On jette aux oubliettes 1500 ans de civilisation et d’identité. Ce dépouillement et cette absence de codes chrétiens sont symptomatiques du complexe d’infériorité des « cathos » d’aujourd’hui. Il ne faudrait quand même pas indisposer les membres de l’Amicale Laïque de Joueurs de Boultenn et de Patigo Réunis, ou les Vénérables Frères de la Grande Loge du Bigorneau Libéré, qui partagent également ce lieu soi-disant chrétien. Ils risqueraient en effet de prendre ombrage de ces manifestations évidentes d’obscurantisme. Ce bâtiment destiné à priori à la prière des catholiques romains, ne sert effectivement pas uniquement de lieu de culte. Celui-ci comme beaucoup d’autres, est concrètement un complexe multi activités : salle de spectacle et salle de conférence (activités dont la connotation spirituelle n’atteint pas immédiatement mon neurone papiste, décidément très malmené aujourd’hui).

C’est donc une église à temps partagé : on y prie uniquement le dimanche entre 10 heure et midi. Point barre. Il doit bien y avoir un numéro vert pour réserver l’endroit pour l’anniversaire du petit dernier ou le concours trimestriel de coinchée. Concept culotté, mais peut-être économiquement viable pour l’archevêché.

 

Nos temps ne sont plus aux fines cathédrales élancées vers les Cieux et peuplées de fidèles à genoux priant pour leurs âmes et celles de leurs proches. On abandonne au pillage nos chapelles du terroir, on vend au plus offrant nos églises désertées par des  fidèles déroutés par ces liturgies protestantisés et droit-de-l’hommisées, on les cède à vil prix pour en faire des salles d’exposition ou des demeures de nouveaux riches.

 

On ne construit évidement plus de clocher se dressant fièrement et majestueusement vers le firmament. Trop ostentatoire. Il ne faudrait quand même pas froisser nos frères, fidèles de l’autre religion « qui nous veut du bien », si tolérante, si respectueuse et si conciliante (sauf période de djihad évidement). « Eux », peuvent allègrement monter des minarets aussi hauts que des antennes relais, et obtenir moult subventions ou terrains municipaux pour construire leurs mosquées. Le concept moderne du respect de la laïcité, visiblement. Quand aux cloches – couic ! – prière de faire silence, elles pourraient en effet perturber gravement les prestations du muezzin local et traumatiser les oreilles des smalas locales.

 

Bref, catholiques, faisons profil bas. Soyons discrets. Cathos, mais discrets. Honteux serait même encore mieux. Et soyons surtout très repentant, en considération de nos tords et des très vilaines actions des papistes tout au long de l’histoire : païens passés au fil de l’épée par Charlemagne ; cathares allègrement zigouillés ; sorcières jubilatoirement ébouillantées, croisades marquées par des relations tendues avec les gentils fatimides, seldjoukides et autres infidèles (une des premières « période la plus sombre de notre histoire », qui n’en manquera décidément pas); tribunaux de l’Inquisition un peu trop rigoristes ; dérapage de la Saint Barthélemy ; sœur Sourire. La liste des abominations est bien trop longue).

 

Le désespoir n’étant pas de mise chez Soudarded, je me persuade que le fond a sûrement été touché. Toute une génération de prélats formatés par Vatican II et par ses dérives, va peut-être laisser la place à des dignitaires plus respectueux de l’enseignement traditionnel de l’Eglise, et qui surtout, sauront redonner faste et grandeur à la liturgie. Ce ne sont pas les fidèles qui manquent. Ils sont simplement égarés par l’absence de spiritualité dans les propos de nos Pasteurs et par la mièvrerie du cérémonial actuel.

 

On peut aussi espérer que les évêques se montreront plus combatifs pour cesser cette démission intellectuelle face aux ennemis de l’Eglise, et qu’ils sauront mettre fin aux brimades subies par les catholiques de France.

 

Quand à reprendre la conversion des âmes…

 

Souvenons-nous de ceci :

« Le Liban est notre patrie et restera la patrie des chrétiens… qui veulent continuer à célébrer leurs rites et traditions, leur foi et leur crédo quand ils le désirent… par conséquent, nous refusons de vivre dans la dhimmitude »

(Bachir Gemayel - 14 septembre 1982)

 

 

(1) avec un seul « l ». Encore un mot français que ces traîtres de godons nous auront chouravé. Même leur hymne national est d’cheu nous, bandes de pillards !

 

(2) je me demande si le Créateur ne serait pas bien inspiré de shooter le ballon en question, histoire de mettre fin à cette vaste fumisterie. Y paraîtrait qu’en 2012…

 

(3) prononcer « ma doué bénidjet » ; interjection bretonne pour invoquer le Seigneur devant une situation qui dépasse l’entendement celtique. Exemples : s’entendre dire que Nantes n’est pas breton, manger un kouign amann fourré à la fraise ou entendre un duo d’Alan Stivell avec Youssou N'Dour ou Khaled.

 

(4) J’entends déjà les sbires de la HALDE, du MRAP et de SOS KIBBOUTZ crier à l’anti-sémitisme et au retour de la « période-la-plus-sombre-de-notre-histoire » ! Peine perdue, les gars. Prière d’aller ailleurs pour trouver le blog d’un fidèle de Dieudonné M’Bala M’Bala et de feu sa liste anti-sioniste, et je ne blogue pas non plus sournoisement depuis la Bolivie, patrie jadis très accueillante pour des nazillons en quête de discrétion (gugusses devenant d’ailleurs assez rare du fait d’une mortalité assez élevée ces dernières années. Le Troisième Reich devait durer mille ans, mais oncl’Adolf n’a rien garanti de tel pour ses sbires. Et puis, ça ne doit pas être à priori très familier d’Internet ce genre de quidam ; parkinson et alzheimer obligent).

04/08/2009

Nouvelles fraîches du monde avarié (chap. 3)

 

Fofana – Halimi : on délocalise la barbarie

 

Une bête sanguinaire venue des tréfonds de la Côte d’Ivoire ; sa pauvre victime, un jeune français de confession juive, d’origine marocaine, et qui sera finalement enterré en Israël au cimetière de Guivat Shaoul…

 

« …

et tout ça fait

d'excellents français

… »

 

« La France, terre d’asile » ; « l’immigration, une chance pour la France »…blablabla……blablabla…  C’est fou ce que notre pays peut avoir d’attirant pour les règlements de comptes internationaux : arabes contre juifs, noirs contre chinois, gitans contre arabes… et bientôt Tamouls contre Sri lankais ou Ouighours contre chinois han ?

Liste non exhaustive, la France ayant visiblement vocation à recueillir les délinquants les plus vicieux, les plus retords et les plus barbares (et en revendiquer le titre, d’ailleurs). Ce n’est pas la variété des ethnies qui fera défaut, en tout cas. On se prépare des « clochemerle » exotiques qui vont valoir largement les conflits rwandais ou tchétchènes. On priera nos concitoyens non concernés par ces différents ethniques de passer leur chemin, pour éviter lances, sagaies, kalachnikov, ngombé doko et autres pneus enflammés autour du cou. Nos fêtes des voisins n’ont pas les mêmes traditions.

 

Et si par hasard, un génocidaire se faisait « prendre par la patrouille », qu’il se rassure, les prisons françaises ont bien meilleure réputation que leurs homologues africaines ou asiatiques. Encore faut-il se faire prendre, bien sûr. Surtout quand on est clandestin… Et puis l’incarcération ne devrait pas durer bien longtemps, vu la clémence de nos institutions pour les délinquants cosmopolites.

 

 

Et si des bretons se foutaient sur la tronche avec des aveyronnais, me susurrez-vous. Seule originalité par rapport aux belligérants allogènes, il y aurait de forte chance pour que cela se finisse autour d’une bolée et d’un tripoux. D’ailleurs, a t'on déjà vu un basque tomber sur le paletot d’un normand à Bali ou Kinshasa ?

 

 

Résultat de mille ans de civilisation chrétienne, peut-être bien (encore qu’en 1793…).

 

 

 

 

Décès de Grimaud : Con-Bandit en deuil

 

Maurice Grimaud, le préfet de police de Paris qui s'est illustré par sa gestion prudente des événements de Mai 1968, est mort jeudi dernier à l'âge de 95 ans, annonce le ministère de l'Intérieur. Réputé proche de la gauche, Maurice Grimaud avait exprimé son souci d'éviter que la crise sociale et étudiante dont il fut un acteur de premier plan ne bascule dans un bain de sang en jouant une rôle modérateur…. Le leader de Mai 1968, Daniel Cohn-Bendit, lui a également rendu hommage sur France Info : "C'était un préfet de police hors normes", a-t-il dit. "C'était un vrai intellectuel. C'est quelqu'un que, malgré qu'il a été de l'autre côté, j'ai beaucoup admiré. Il a essayé d'expliquer aux policiers les limites de l'action policière, c'était un véritable républicain."

 

Ces déclarations du rouquin pervers confirment mon idée que le triste sire ne fut qu’un valet du régime bourgeois, et que sa posture révolutionnaire n’était qu’une duperie, tout comme cette pseudo révolte de mai 68, d’ailleurs.

 

Pas sûr que Soudarded, si l’envie soudaine lui prenait de lancer du pavé sur la tête d’un CRS de passage, ait autant d’indulgence pour les laquais d’un régime liberticide et à la botte des anglo-saxons.

 

L’insurrection, c’est à fond ou pas du tout. Et c’est semble t’il pour bientôt, eu égard à la crise qui secoue le monde.

 

 

Nb : les bienveillants lecteurs ayant connaissance de gisements de pavés sur notre territoire (et ayant de fait échappé au génocide d’après 68), sont courtoisement invités à transmettre discrètement cette information à votre humble et factieux serviteur (12x12 cm feraient amplement l’affaire).

 

 

 

Décès de l'acteur Yasmine Belmadi : la DDE raciste ?

 

 

 

L'acteur, âgé de 33 ans, "a percuté un lampadaire alors qu'il se débarrassait d'une cigarette. Il est décédé à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière, où il avait été transporté à la suite du choc", rapporte le quotidien « Le Parisien », qui s'appuie sur un témoignage recueilli par la police. Le drame s'est déroulé à 06H00, à l'angle du pont de Sully et du boulevard Henri IV, dans le IVème arrondissement de Paris, selon la même source.

« Le comédien, natif d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), vivait à Paris dans le XIème arrondissement », rapporte encore Le Parisien.

Yasmine Belmadi avait tourné dans plus d'une douzaine de films, dont notamment "Les amants criminels" de François Ozon (1999) et "Beur, blanc, rouge" de Mahmoud Zemmouri (2006).

 

Abstraction faite de la perte d’un Césarisé, voire d’un Oscarisé en puissance et vivement admiratif devant les audacieux choix de scénarii du déjà regretté acteur (dernier en date : « "Adieu Gary", du réalisateur Nassim Amaouche, qui met en scène quelques habitants d'une cité ouvrière fantôme vidée de l'essentiel de sa population, dont un jeune homme persuadé d'être le fils caché de Gary Cooper. » Par respect pour l’acteur disparu, je me retiens de me tirebouchonner …), je me pose benoîtement la question de la responsabilité de la mort de notre James Dean du bled.

 

Qui du lampadaire ou de la cigarette est vraiment coupable ? S’il n’avait pas fumé, il aurait probablement évité ce lampadaire. D’un autre côté, que faisait ce lampadaire raciste au milieu de la route ?

 

La Halde mènerait l’enquête…

  

 

 

La police allemande arrête un voleur de caleçons

 

La police allemande a découvert plus de 1.000 caleçons et une centaine de slips de bain au domicile d'un homme, interpellé alors qu'il dérobait trois nouvelles pièces pour sa collection. Le suspect âgé de 46 ans a été interpellé dimanche dans un gymnase de Gelnhausen, dans l'ouest de l'Allemagne. A son domicile, les policiers ont découvert le vaste stock de sous-vêtements.

« De toute évidence, il les utilisait tous, mais il les avait lavés et soigneusement empilés », a déclaré lundi un porte-parole de la police.

Les autorités cherchent maintenant à découvrir l'origine du butin. Le suspect affirme avoir tout acheté dans des ventes à la sauvette et sur internet.

 

On serait tenté de relier cette ténébreuse affaire à celle qui met en cause un notable français, barbichu grassouillet et acheteur compulsifs de montres au frais d’associations subventionnées et moralement au dessus de tout soupçon.

 

 

Concert de Carla au Radio City Hall

 

Après le concert de Carla au Radio City Hall, à New York, le quotidien américain «New York Times» fait sobre, citant dans un même paragraphe «les Européens de la partie», dont l’Italien Zucchero et «la chanteuse, devenue la première dame de France, Carla Bruni-Sarkozy». Laquelle a «chanté dans un murmure». Jusque là, rien de bien méchant, c’est son style, et nombreux sont ceux qui l’aiment.

 

Mais le «Times» s’est fendu d’une critique acerbe: «Carla Bruni-Sarkozy est peut-être la première dame de France, mais elle n’a aucune chance de devenir la première diva de l’exubérant concert donné pour les 91 ans de Nelson Mandela». Le «Times» va plus loin et compare l’immobilisme de la performance au physique de la dame: «son concert était mignonnet, mais figé, comme son visage». Quant à son look — un tailleur noir, il a été mal jugé aussi: «elle ressemble à une hippie soixante-huitarde», assène encore le «Times».

 

« Les cygnes chantent avant de mourir. Certaines personnes seraient plus inspirées de mourir avant de chanter » (Samuel Coleridge ; 1772-1834)

 

 

30/07/2009

Dray ou l’acharnement médiatico-policier

Art 41 - Dray ou l’acharnement médiatico-policier.JPG

Hallucinantes « révélations » de la brigade financière qui enquête sur de supposés détournements de fonds au profit de notre martyr de la cause trotskyste.

 

Julien Dray « aurait » dépensé beaucoup plus d'argent qu'il en a perçu. La belle affaire que voilà ! Il faut raison garder, car qui d’entre nous n’a pas un peu vécu au dessus de ses moyens, force crédits revolving et autres cartes de fidélités. Qui d’entre nous n’a pas emprunté 2000€ pour acheter de nouvelles jantes alu à son Opel Corsa tunée. Hein, qui ?

 

La jalousie seule peut expliquer l’acharnement exercé à l’encontre du bienfaiteur des causes anti-raciste, pro-sioniste et pro-rolex réunies. N’est-il quand même pas plus simple d’imaginer que de bonnes âmes (“Les parrains de SOS Racisme” et la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne) aient cru utile de secourir un temps, ce parangon d’honorabilité et de probité. Collectionneur compulsif, certes, mais si attachant au fond, derrière une barbichette tendance et une bonhomie (très) flasque.

 

Ses dépenses avoisinent les 2 087 678 €, alors qu’il n’en aurait officiellement perçu que 1 631 417 en 4 ans (soit 408 000 pauvres euros par an) ? Et alors ? Vous avez déjà essayé de vivre avec 408 000 euros par an en Essonne vous, pour voir ?

 

Heureusement, il peut compter sur des soutiens indéfectibles qui sauront rester discrets, et c’est tout à leur honneur :

 

- Pierre B. (collectionneuse) : « Juju chéri, passe donc me voir après ta garde à vue. Il me reste quelques Picasso et Matisse que j’ai oublié de refourguer aux enchères YSL.»

- Martine A (Calimero socialiste) : « Julien, pense à ta cotise, s’il te plait. On a besoin de sous... »

- Dominique S (minoritaire visible, anti-raciste professionnel et barbichu tendance J. Dray) : « pov’ crétin ! Tu pouvais pas attendre pour encaisser les chèques ? »

- Ségolène R (internée): »Julien, c’est l’innocentitude même. »

 

29/07/2009

Dominique de Villepin : sniper de pacotille ou vrai régicide

Suite au problème de santé qui a brutalement frappé « not’bon pwésident », d’aucuns suspectent maintenant l’ancien premier ministre, le sinistre Dominique de Villepin, d’être le bras armé à l’origine du drame qui bouleversa notre dernier dimanche (dimanche enfin non chômé, pour la plus grande gloire du Libéralisme) (1).

 

Les faits relatés ici jetteront sans nul doute, de grands soupçons sur l’ancien premier ministre. Des faits, rien que les faits :

  • Le dégingandé à la crinière argentée se met soudain en réserve de la République sans qu’on lui ait demandé quoique ce soit, et ce, la veille du drame (édition du dimanche 26 juillet) : « je me prononcerai le moment venu. Mais je veux dès maintenant rassembler autour de moi des sensibilités et des opinions très diverses ». 2012  « est l'échéance centrale de notre vie politique. Les Français ont besoin d'alternatives » ;
  • le comploteur d’opérette aurait été vu à proximité du lieu de la tragédie, un étui à violon à la main alors qu’il est de notoriété publique qu’il n’entrave que pouïc au solfège. Fait compromettant supplémentaire, il a été vu, rodant et chantonnant « ah, ça ira, ça ira, ça ira, tous les sarko à la lanterne (2), ah, ça ira, ça ira … » ;
  • enfin, la proximité de date avec la comparution en correctionnelle du cabaleur à particule (affaire Clearstream, pour laquelle nous rappelons qu’il est accusé de participation à la machination visant à déstabiliser notre Grand Timonier Nicolas Sarkozy 1er Le Grand - eh oui, déjà !), peut avoir eu un effet définitivement ravageur sur la stabilité mentale de ce fossoyeur de notre République bananière vénérée.

 

Nous laisserons le lecteur faire son propre jugement, mais les faits cités ici ne peuvent que nous conforter dans l’idée que M. de Villepin est pathologiquement acharné à vouloir la perte de notre Altesse Sérénissime, vigie bien aimée de tous les vrais français et de ceux, toujours plus nombreux, qui aspirent à le devenir (enfin, de ceux qui aspirent surtout à bénéficier des bienfaits de notre avantageux système d’aide sociale, qu’ils soient de Yaoundé, de Bamako ou de Kandahar, et pour lequel les salariés de la Patrie cotisent avec un enthousiasme sans cesse débordant).

 

Nous rappelons à notre lectorat éploré, que les vrais et bons libéraux peuvent se recueillir et prier pour le rétablissement complet de notre Phare de la Pensée Unique. Une chapelle, œcuménique il va de soi, est érigée à cet effet au Fouquet’s (chapelle d’obédience Bouddhisto-Musulmano-Raëlienne et Sciento-Madoffienne, selon la Vraie Religion de notre Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle, qui remplace avantageusement la pompe et les ors de la pseudo religion catholique). Des offrandes sont également vivement recommandées afin d’accélérer la guérison de notre Lider Minimo : pièces détachées de Rolex, vraies Ray Ban non rayées, tee-shirt LAPD dédicacés par W.Bush (et non portés, SVP), preuves d’achat du CD de Carla ''Comme si de rien n'était'', …

 

Quant à ceux qui ne pourraient faire ce pèlerinage, nous recommandons de se tourner matin et soir, vers le portait de sa Haute Magnificence et psalmodier sur fond de « Quelqu'un m'a dit », la prière « Suis-je plus Libéral que lui ? ».

 

Vous profiterez avantageusement de ces prières pour vouer aux gémonies et aux feux de l’enfer le traître, qui nous le savons, ne reculera décidément devant rien pour supprimer notre Conducător bien aimé.

Ce geste fou témoigne en tout cas de la plus grande inintelligence politique du régicide sournois. Ne sait-il pas que faute de Père, la France pourra toujours se tourner vers le Fils, si notre sniper à particule arrivait malheureusement à ses fins. Le dauphin Jean est en effet, prêt à assumer sa charge, comme a pu en témoigner Isabelle Balkany, qui voit déjà en cet avorton prétentieux ce dévoué serviteur, le futur patron du Conseil Général des Hauts-de-Seine. Que le jeune damoiseau n’ait jamais géré autre chose que sa tirelire, ses dépenses de coiffeur ou ses réservations au « Murano Urban Resort », ne doit pas nous alarmer. On a bien eu des présidents accordéonistes ou titulaires de la francisque, alors un m’as-tu vu de cet acabit pourrait faire aussi bien l’affaire, non ?

 

Et n’oublions pas que Madame Belle-mère Carla, pourrait assurer la régence jusqu’à sa majorité.

 

 

 

(1) ce malaise ne serait donc, en aucun cas lié à la désastreuse prestation de Sainte-Carlita au Radio City Hall, à l’occasion du concert donné pour les 91 ans de Nelson Mandela. L’humiliation aura été totale devant des millions de téléspectateurs, et aura provoqué les quolibets de la presse anglo-saxonne, et du Times en particulier. Un coup de poignard dans le dos de la part de nos alliés libéraux.

 

(2) la Lanterne est une propriété versaillaise de Matignon mise à la disposition de la Présidence. On aura vraiment bien fait de raccourcir les Rois et des Princes de jadis, pour que la République puisse loger décemment son personnel… il semblerait que la famille de Villepin ait échappé au juste courroux des sans-culottes. Hélas pour notre Président !

 

14/07/2009

Nouvelles fraîches du monde avarié (chap. 2)

Au pilori : Madoff et mon découvert

 

Bernard Madoff ayant quelque peu dépassé le montant du découvert autorisé par son établissement bancaire (13 000 000 000 €, tout de même !), il lui en coûtera donc 150 années de prison (soit 54750 jours, glups !). Qu’il se rassure, il n’ira pas au bout de sa peine, même en divisant par deux pour bonne conduite !

En considération du tord causé à ses coreligionnaires et des embarras pécuniaires des fondations sionistes, le Mossad pourrait également réserver à la canaille un accueil fumant en cas de sortie anticipée. Celle-ci deviendrait alors définitive.

 

A ce compte là donc, mes 1500 € de découvert du mois me coûteraient donc 0.004523824 jours de geôle, soit 0.108571776 heures de tôle ou 6.51430656 minutes de cachot humide US. Doggone it !

 

Je me suis alors réveillé, heureux d’être français (et catholique…) et réalisant que seuls de vrais voleurs, argousins et autres malandrins pouvaient être enfermés dans ce bas monde, et en France tout spécialement.

 

Julien Dray, tu devrais t’inquiéter.

 

Non ? Il se pourrait que… ?

 

Humour potache : 86 % de réussite au bac 2009

 

Performance navrante du cru 2009.

 

Examen faisant à la fois la fierté de notre système éducatif et la risée des universités anglo-saxonnes, il est décevant de constater que de trop nombreux élèves échouent au Bac.

 

Performance décevante en effet, au vu des efforts du ministère pour permettre aux djeuns cagoulés candidats d’obtenir ce précieux sésame. Informé par une source sûre, et pour cause il est professeur-correcteur, je suis en mesure d’affirmer que les consignes donnés aux correcteurs d’histoire étaient de noter à partir de 10 (sur 20, évidement) ! De plus, les fonctionnaires devaient rapporter leurs notes au fur et à mesure des corrections par téléphone ou par courriel. Les jurys se réservaient alors le droit de majorer en cas de note inférieure à la moyenne. Toutes ces consignes étaient « off », évidement. Paraîtrait que c’est pour harmoniser (pour une fois qu’on ne fait pas de nivellement par le bas, Soudarded devrait s’en réjouir. Incorrigible, va !).

 

Il serait piquant de lire les copies des ramollis du bulbe qui ont pitoyablement échoué cette année. Ce devait être quand même gratiné.

 

En ces temps d’économies forcées (rendez-vous compte, pas plus de 5000 invités à la garden-partouze Elyséenne du 14 juillet) et vu le coût astronomique de l’examen, je suggère vivement que l’état offre dès la naissance d’une racaille d’un bambin son diplôme de bachelier. On éviterait ainsi tout stress superflu avant l’épreuve et toute moquerie ou gausserie en cas d’échec (genre : « Zy-va, le truc de ouf ! Y la pas eul’bacho, c’teu mongol. Wa sir 3aoudha l'Mok! ». Un accroc à un plan de carrière pourtant bien établit. Un truc à vous rétrograder sévère, à faire le chouf, plutôt que dealer gentiment dans la « téci ». Moins rémunérateur, forcément).

 

Ne laissons pas perdurer cette discrimination par le diplôme. Mobilisons la Halde, la Fidl, Sos-racisme et Lilian Thuram !

 

12/07/2009

Le G8 en pointe pour la parité

Art 37 - Le G8 en pointe pour la parité.jpg