01/06/2011
QUIZZ n°2
Sur cette image, on reconnait:
1 - Une des amazones de Kadhafi en train briquer son ustensile de travail
2 - la future Jeanne d’Arc de 2012 se préparant à bouter hors du (futur) royaume, tous les godons de ce siècle
3 - Une femme de chambre du Sofitel de New York préparant ses outils de ménage
4 - Linda Hamilton, alias Sarah Connor dans Terminator, se préparant à réclamer la pension alimentaire, que ce gros tas de métal rouillé venu du futur ne paye plus
09:42 Publié dans Tout fout l'camp, ma pov'dame | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2011
QUIZZ n°1
Sur cette image, DSK :
1 - Sort de l’agence immobilière où il vient de signer le bail de sa nouvelle résidence Newyorkaise de Rikers Island (île de 165 ha, pont privé, 10 pavillons indépendants avec petit personnel)
2 - Est arrêté par la NYPED (New York Police of Ecology Department) pour avoir mis en péril l'équilibre écologique de la planète, en défroissant ses pantalons au-dessus d'une baignoire remplie d'eau chaude
3 - Se voit gentiment « incité » par des cadres socialistes, à retourner en France en vue de se présenter à la future élection présidentielle de 2012
4 - Est évacué des "Chandelles" dans un état d'ébriété avancé et après avoir tenté de violer une statue d'Aphrodite en plâtre de l’établissement (Jean-Luc Delarue, également présent, serait en état de choc après avoir réalisé que la poudre blanche qu’il venait d’ingurgiter n’était que du résidu de plâtre de la dite statue)
5 - Est empêché de se rendre au G8 de Deauville sur demande pressante de mesdames Bruni-Sarkozy, Obama, Berlusconi, Cameron, Harper, Kan et Medvedev, ainsi que l'ensemble du personnel féminin de la réunion: assistantes, secrétaires, dames-pipi, traductrices, cuisinières, réceptionnistes, serveuses, journalistes, vendeuses de churros sur la plage... (Madame Merkel, ainsi que l’ensemble du petit commerce de proximité et de la Fédération des Auto-entrepreneuses, collectif Deauvillais regroupé sous la bannière « Escort-girl.com », se désolent de cet empêchement les privant des prestations habituelles de SuperQueuetard)
6 - Sort du colloque « Réflexologie : masser, c’est tromper ? » organisé par Georges Tron
10:31 Publié dans Tout fout l'camp, ma pov'dame | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2009
Grand-Marnier, ça sentait si bon l’enfance …
Grand-Marnier, ça sentait si bon l’enfance …
Le Groupe Marnier-Lapostolle, fabricant de la liqueur Grand-Marnier à base de cognac et d'orange, a annoncé jeudi qu'il fermerait à la fin 2012 son site historique de Neauphle-le-Château (Yvelines). Des questions de sécurité empêcheraient l'entreprise de continuer à fabriquer de l'alcool sur place, a indiqué la direction. La liqueur sera alors produite dans deux autres sites du groupe dans l'Eure et en Charente. (Leparisien.fr).
Je ne m’insurgerai pas ici contre les méfaits d’une mondialisation agressive puisque pour une fois, la production de cette liqueur continue en France. Non, Grand-Marnier pour moi, c’est juste un pan de mon enfance qui va s’évanouir avec l’arrêt de cette production, dans un village que j’ai tant aimé pendant les trente années de ma vie où j’y ai vécu. Rassurez-vous, je n’ai pas été perverti par des parents indignes, qui me faisaient ingurgiter force « Red Lion » ou de « Grand Cosmopolitan » dans ma tendre enfance. Mais maintenant éloigné de cette jolie commune, je n’ai jamais oublié les senteurs orangées qui émanaient de la distillerie lorsque je flânais dans les rues de cette ancienne cité, jadis résistante à un envahisseur anglais qui, ne pardonnant pas cette effronterie, en démantela ses remparts pour toujours.
Les petits neauphléens de demain n’auront plus le plaisir de sentir les douces effluves d’orange qui flottaient jusque dans la cour de l’école Emile Serre, où nous jouions alors. C’est un peu l’âme de ce village qui s’enfuit avec la disparition de Grand-Marnier. Je ne crois pas prendre de risque en imaginant que les locaux serviront bientôt à de nouvelles agences immobilières ou bancaires.
Oui, ce village bi-millénaire avait une âme, forgée entre autre par sa longue histoire. On pourra relire la saga des « Rois maudits » de Maurice Druon, dont une partie de l’intrigue se passe à proximité, à Neauphle-le-vieux très précisément. J’ai toujours aimé le côté provincial de Neauphle, malgré sa proximité d’avec Versailles la ville Royale ; j’aimais ce village avec ses fermes et ses cultures céréalières, ses commerçants aux boutiques parfois désuètes, comme la droguerie de la famille Mascret, où je faisait provision de maquettes pour m’occuper certains mercredi trop peu studieux ; j’aimais ce village ou se côtoyaient maisons bourgeoises et logis modestes, bâtisses anciennes et maisons à l’architecture parfois audacieuse, le tout sur la plus petite superficie communale et point culminant naturel d’île de France, où tout le monde se connaissait ou presque.
Côté ouest, la commune surplombe une plaine sillonnée par la RN12 qui permet de rejoindre la Normandie. Les habitations en surplomb de la plaine remplacent aujourd’hui les remparts de jadis. Visuellement, quand on vient de cette plaine et de Montfort l’Amaury, on ne peut qu’être impressionné par ce piton rocheux, qui barra naguère la progression des envahisseurs normands, puis anglais. Plus au sud, il existe cette frontière naturelle qu’est la forêt de Plaisir, où petit écolier je faisais d’instructives escapades avec maîtres et maîtresses de mon école, et bien plus tard de longues randonnées dominicales (instructives aussi, mais avec d’autres genre de maîtresses…passons). Sur un autre versant du village, de grands champs nous séparent de la tentaculaire ville de Plaisir, autre barrière naturelle renforçant le côté village gaulois de notre commune.
L’âme de Neauphle, c’était aussi son côté pipole avant l’heure. Certaines célébrités élurent domicile dans notre village, histoire de vivre en relative discrétion et se protéger des fureurs de Paris, tout en restant à moins d’une heure de la capitale. Marguerite Duras et ses très douteuses fréquentations logeait place Mancest ; Guillaume Depardieu y acheta, sans jamais l’habiter, un magnifique manoir avenue de la république, en surplomb de la vallée. C’est aujourd’hui un hôtel restaurant de bonne renommée ; Robert Lamoureux vivait également dans les parages et achetait ses voitures au garage Renault de la rue Saint-Martin ; on y croisait une chanteuse beurette, tellement oubliée que même son nom ne me revient pas, c’est dire ; enfin, l’acteur Rufus, que je retrouvais très régulièrement sur les quais de la gare de Plaisir.
Mais celui qui les dépassa tous en renommée, à l’exclusion de votre serviteur bien évidement, et qui rendit Neauphle-le-Château internationalement célèbre, est un vieux barbu Perse vouant une haine pathologique et tenace envers son souverain le Chat Shah d’Iran Mohammad Reza Shah Pahlavi. Ruhollah Al-Moussawi Al-Khomeiny est le quidam en question, vous l’aurez certainement reconnu. Notre village est donc en partie à l’origine du bouleversement géopolitique majeur des dernières décennies. Rendez-vous compte, fut un temps, la principale artère de Téhéran avait été baptisée « Avenue Neauphle-le-Château », en signe de reconnaissance de la république des Mollah, pour le confortable hébergement dont a bénéficié le perturbateur chiite. On aura heureusement échappé de peu au jumelage. Des années plus tard, tendre ma carte d’identité à n’importe quelque quidam de France ou de Navarre, provoquait toujours une foultitude de questions sur le sujet, la première d’entre elles étant de savoir si j’avais déjà vu le barbu en question. Bah oui, ma p’tite dame ; même que le mollah velu n’arrêtait pas de pourrir notre existence de collégien en provoquant régulièrement l’arrêt de notre bus scolaire, quand « Mossieur le guide spirituel » souhaitait traverser la rue pour rejoindre sa salle de prière. Inutile également de préciser que le taux de policiers au mètre carré était probablement le plus élevé de France et que les brigands et autres détrousseurs de grand chemin n’avaient pas trop intérêt à traîner dans les parages. L’hôte du diamantaire Elyséen méritait bien une telle attention. Il y eu quand même un grand bénéficiaire dans tout ce ramdam, un entrepreneur de la commune qui fit son beurre avec le gourou de Qom. Le paternel d’une copine de classe était le pourvoyeur officiel en volaille du représentant en tapis et en fatwa. Les volatiles de la région eurent à déplorer de lourdes pertes. Les exécutions de masse, déjà. Le charcutier local lui, était moins enthousiasmé par les habitudes culinaires musulmanes, et ne vit pas son chiffre d’affaire suivre une même courbe exponentielle. Quand à nous, petits neauphléens, bombant fièrement le torse devant nos petits camarades du collège de Montfort, nous avions définitivement enterré toute velléité de renommée de la part des autres bourgs de la région ! Non mais.
Quand le chieur chiite a définitivement quitté notre village, nous croyions alors retrouver notre tranquillité de petite bourgade francilienne. Las, ses adversaires en signe d’allégresse ou de dépit, firent sauter la salle de prière en pleine nuit. Un attentat à Neauphle ! Je vous jure que ça a alimenté les causeries dans la cour de récré, car nous n’étions pas vraiment habitué à ce genre de péripéties. Les pétards c’est le 14 juillet, point barre ! Z’auraient mieux fait de s’y prendre un peu plus tôt pour nous débarrasser définitivement du barbudos islamiste. Ca nous aurait peut-être évité les élucubrations des enturbannés de services et de kamikazes mahométans qui perturbent régulièrement les souks de Bagdad ou de Peshawar, quand ce n’est pas Londres ou Paris à la station Saint-Michel. Et que serait alors notre monde sans le 11 septembre ? Vertigineux quand on y songe, non ?
Autre anecdote sur le sujet, je me souviens qu’un après midi, je fus abordé par de sombres sbires mal rasés et vêtus de vieux costards froissés. Baissant la vitre fumée de leur limousine noire, ils demandèrent en anglais à l’adolescent que j’étais, de leur indiquer l’emplacement du pavillon du Guide Suprême (dans un anglais à la Peter Sellers, comme dans « The Party »). Môman m’ayant toujours dit de refuser de monter dans la voiture de quelqu'un que je ne connaissais pas, je me suis donc contenté de tendre le doigt et balbutier la direction à prendre. Si ça se trouve, Marmoud Armaninejad était parmi eux… J’en frémis encore.
Bref, plus de Khomeiny, plus de Duras, plus de Soudarded non plus, et maintenant plus de Grand-Marnier. Que reste t’il à Neauphe-le-Château ? Des banques, des agences immobilières, des banques, des agences immobilières, des banques, des agences immobilières… le fric, le fric, le fric…
Grand-Marnier, ça sentait si bon l’enfance.
23:36 Publié dans Tout fout l'camp, ma pov'dame | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grand-marnier, neauphle le château, khomeiny
Irlande, pardon…
Irlande, pardon…
« GOD SAVE IRELAND ! » (²cliquez sur le titre !)
High upon the gallows tree swung the noble-hearted three.
By the vengeful tyrant stricken in their bloom;
But they met him face to face, with the courage of their race,
And they went with souls undaunted to their doom.
"God save Ireland!" said the heroes;
"God save Ireland" said they all.
Whether on the scaffold high
Or the battlefield we die,
Oh, what matter when for Erin dear we fall !
Girt around with cruel foes, still their courage proudly rose,
For they thought of hearts that loved them far and near;
Of the millions true and brave o'er the ocean's swelling wave,
And the friends in holy Ireland ever dear.
"God save Ireland!" said the heroes;
"God save Ireland" said they all.
Whether on the scaffold high
Or the battlefield we die,
Oh, what matter when for Erin dear we fall !
Climbed they up the rugged stair, rang their voices out in prayer,
Then with England's fatal cord around them cast,
Close beside the gallows tree kissed like brothers lovingly,
True to home and faith and freedom to the last.
"God save Ireland!" said the heroes;
"God save Ireland" said they all.
Whether on the scaffold high
Or the battlefield we die,
Oh, what matter when for Erin dear we fall !
Never till the latest day shall the memory pass away,
Of the gallant lives thus given for our land;
But on the cause must go, amidst joy and weal and woe,
Till we make our Isle a nation free and grand.
"God save Ireland!" said the heroes;
"God save Ireland" said they all.
Whether on the scaffold high
Or the battlefield we die,
Oh, what matter when for Erin dear we fall !
18:36 Publié dans Tout fout l'camp, ma pov'dame | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irlande, thierry henry, domenech
27/10/2009
Vieux motard que jamais
Bienvenue au Jobard Team
Le français sera une langue morte sous peu. Faute de combattants sur une planète excessivement peuplée par des non gaulois, et faute de vouloir défendre cet héritage. L’exemple Elyséen nous délivrant régulièrement un sabir d’une pauvreté syntaxique et d’une vulgarité de vendeur de kebab, en est une illustration criante. Probable volonté de se rendre compréhensible par les encapuchonnés qui font la France d’aujourd’hui et de demain.
Sempiternelle trahison des soi disantes élites. Le poisson pourri toujours par la tête.
Dernière vilenie en date relevée par Soudarded: Aéroports de Paris vient de remplacer les sigles traditionnels à trois caractères, utilisés pour la gestion des vols aux arrivées et aux départs. Ainsi, «HAB» pour « Heure d’Arrivée Bloc » devient «AIBT», pour « Actual In-Block Time ». On pourra toujours chinoiser en signalant l’omnipotence des initiales dans cette communication, mais au moins, elles faisaient référence à une terminologie dans une langue bien « d’cheu nous ». Les nomades anglo-saxons, si chers à Jacques Attali (propagandiste zélé et forcené de l’Homo-nomadus), qui empruntent nos terminaux devraient donc chanter des louanges à ces français, nouveaux valets de l’Empire de la Finance, et les remercier de sacrifier une langue si rétrograde sur l’autel de la Globalisation. Le « Global village » de Marshall McLuhan est en ordre de marche (cf. « The Medium is the Massage » - 1967)
Ce lent génocide linguistique est donc illustré par un article assez ancien de « Moto Revue », mais toujours actualité si l’on songe aux dernières informations quant à la lente mais très certaine disparition du français au sein des institutions européennes. L’éditorial de l’hebdomadaire du 11 juin 2009 d’un journal peu suspect d’être le repaire d’académiciens ou de goncourables en puissance vu les sujets abordés, annonce en effet la disparition par escamotage discret, de la traduction des articles du journal officiel de la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme). Le magazine « Ride with us » a en effet banni le français sous couvert d’économie (remarquez, vu le titre…). La France, combien de lecteurs ?
La FIM est tout de même une institution dont l’histoire ne saurait être dissociée de notre pays et donc de notre langue. Institution centenaire, n’est-elle pas née un 21 décembre 1904 dans les salons du très parisien restaurant Ledoyen ? N’est-elle pas également officiellement reconnue comme fédération par le CIO, dont la langue officielle reste en théorie le français ? Cet héritage ne suffit donc plus pour sauvegarder notre langue dans les colonnes de cette publication. C’est autant d’arbres sauvés en ces temps d’hystérie écologiste, après tout.
Ma vraie surprise (une « divine surprise », même) est dans cet éditorial de Moto Revue qui présente un ton très « souverainiste », pour ne pas dire nationaliste (oulà !). On s’y insurge en effet contre ceux qui pensent que lutter pour la défense de la langue française est un « combat d’arrière garde » et que tout cela « participe au sens de l’histoire ». Diantre !
Je cite :
- « Car l’histoire tient sa légitimité dans la force de son enracinement. Elle est un garde fou indispensable, l’encyclopédie nous permettant de tirer du passé les enseignements capables de solidifier le socle de notre avenir. En l’espèce, conserver le français n’est pas une ambition folklorique, c’est perpétuer le timbre de voix présent dès l’origine de cette institution ».
L’éditorialiste Thierry Traccan, emporté dans un élan très « vieille France », n’hésite pas non plus à citer Charles Quint : « la langue française est la langue d’état, la seule propre aux grandes affaires ». Bigre, la lecture d’une telle prose dans un hebdomadaire à grand tirage, est des plus réjouissant et me ferait presque espérer que tout n’est pas complètement perdu. Il existerait donc encore des âmes bien faites, ne courbant pas l’échine face à l’invasion du dialecte godon ? Le pays réel serait-il en pointe de la reconquête ? Maurras chez les Hells Angels en somme.
Je vois alors dans un doux rêve, des rebelles casqués, fleurs de lys et sacré cœur cousus sur un cuir élimé couvrant des tatouages de Louis XVI et de Charrette, accoudés au comptoir de leur troquet favori, à raconter la dernière arsouille à la Bastoche. Les Triumph Rocket III et Ducati Monster béquillées sur le trottoir d’en face, attendent leur partenaire pour enrouler du câble et mettre la poignée dans le coin entre la rue Croix-des-petits-champs et la Mutualité (1). Je vois les membres du « Royal Sainte-Gamelle Club » défiler au prochain cortège de Jeanne d’Arc ! Je vois un vainqueur de Grands Prix, fier et ému aux larmes sur son podium, vibrer au son du « Vive Henri IV »… Je vois…je vois… une aspirine. J’ai fait une surchauffe. Le serrage n’était vraiment pas loin, j’ai failli couler une bielle sur ce coup là, moi.
Bon, reprenons. Nous sommes toujours en République bananière et la Marseillaise fait toujours mugir ces féroces soldats qui viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes. Salauds.
Jacques Bolle donc, président de la Fédération Française de Moto et ancien essoreur de poignée en Grands Prix, semble également vouloir ne pas laisser les choses en l’état. De quoi espérer un renversement de tendance ? Pas sûr.
Par contre, pas de nouvelles de Christian Estrosi, qui avant ses fonctions de député-maire de Nice, de président du conseil général des Alpes-Maritimes, de conseiller politique de l'UMP et de ministre, a usé le fond de ses cuirs en Grands Prix moto entre 1972 et 1983. Pas brillant au point d’enfiler des titres de champion du monde comme un Valentino Rossi ou un Agostini, mais il aura néanmoins récolté moult maroquins et présidences diverses après avoir remisé son cuir (et ses idées ?). Il aura fait le freinage à pas mal de concurrents dans ces compétitions là. Soyons justes. Il a tout de même participé au brillant palmarès de la moto française de cette époque, en compagnie des Sarron, Fau, Guili, Saul, sans oublier les regrettés Pons, Rougerie et autres Léon, tragiquement disparus, et maintenant au Walhalla des motards.
Ne doutant donc pas que le sieur Estrosi ait été alerté de cette nouvelle forfaiture, mon petit doigt me dit que nous n’avons pourtant rien à espérer de ce côté-là. Une fois de plus.
Nos gouvernants ? Le jobard team, rien de plus (2).
(1) Référence « CRAFiste » !
(2) Référence à une célèbre bande dessinée motarde, le Joe Bar Team de Bar2, dont les héros sont Edouard Bracame, Jean Manchzeck, Jean Raoul Ducable, Guido Brasletti, Jérémie Lapurée ou Paul Posichon. Humour garanti à l’huile de ricin, en des temps bénis où s’affrontaient, « essoreurs de poignées de gaz en tout genre, acharnés du mégaphone et maniaques du cylindre à trous ».
14:58 Publié dans Tout fout l'camp, ma pov'dame | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moto revue, fim, motard
02/04/2009
TF1 m’a tuer
Je me tâte, j’hésite et je balance. Non pas entre deux desserts à la fin de ce succulent repas que j’achève, mais entre des sentiments d‘abattement et d’affliction. Le motif de cet éplorement ? Un nouveau coup de canif porté à notre belle langue.
D’aucuns affirmeront que dans ce monde vulgaire à la médiocritude érigée en dogme, il n’est plus vraiment nécessaire de se mettre la rate au court bouillon devant la multitude d’attentats faits à notre dialecte. On a depuis longtemps rangé aux oubliettes les dictionnaires, la grammaire et autres règles syntaxiques.
Oui, mais quand même.
Lire ce qui suit réveille méchamment, plus que les performances de l’équipe de France de balle au pied, mon ulcère à l’estomac. Je cite :
« … demandeurs d’azile… »
(TF1, journal télévisé du 01/04/2009: reportage sur les demandeurs d'asile en Suisse ; inscription dans le bandeau accompagnant le reportage).
Que dire, que faire, sinon pleurer et invoquer l’indulgence perpétuelle de l’Académie française ?
A moins que… Vu la date du forfait, serait-il envisageable de penser qu’un esprit taquin ait sournoisement glissé cette aberration grammaticale ? Un poisson d’avril linguistique ?
Je crains qu’il faille déchanter, hélas. J’ai déjà suffisamment éreinté sur ce blog la corporation des journalistes, pour savoir que le respect des règles qui régissent notre français ne fait plus partie des pré requis de cet emploi.
Et je crois qu’on peut se préparer à voir des morceaux d’anthologie, quand débarquera une génération de plumitifs élevés à l’écriture sms.
Faut dire que l’exemple vient de haut (cher lecteur, suis donc le regard accablé de Soudarded vers un certain logis de la rue Saint-honoré).
10:25 Publié dans Tout fout l'camp, ma pov'dame | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tf1, poisson d'avril, langue