20/06/2009
Carpette d’Or de juin : François Bayrou
Nous inaugurons ici un palmarès destiné à récompenser les capitulards, mollassons, mous du bulbe et autres couards qui hantent notre univers politico-médiatique.
Considérant le niveau de veulerie de la société d’aujourd’hui, ce palmarès devrait sans nul doute s’enrichir très rapidement.
Dégonflés, foireux, froussards, rampants, et autres jean-foutre, cette place est la vôtre ! Postulez ! Sollicitez !
Si votre modestie ou votre timidité vous empêche de vous auto nominer, n’ayez crainte, Soudarded saura le faire pour vous.
Nous décernons unilatéralement, de façon dictatoriale et par un arbitraire complètement assumé, cette première Carpette d’Or à François Bayrou pour son déculottage intégral ; déculottage faisant suite aux réactions des offusqués de service, qui, se drapant dans leur dignité républicaine, condamnèrent la charge du Béarnais contre cette pastèque spongieuse de Con-bandit (sur le plateau d’ « A vous de juger »). Performance remarquable, que de l’entendre battre sa coulpe devant les autorités médiatiques et les bonnes consciences démocratiques, Jean-Pierre Elkabach en tête. Un morceau de couardise de haut niveau.
Rappelons-nous du Bayrou (prononcer « baillerou », merci) qui filait une taloche à un chiard se croyant autorisé à glisser sa main de cleptomane juvénile dans la poche de cet éternel battu. Las, il a disparu à jamais. Sûrement le dernier sursaut, le dernier acte de bravoure et le dernier exploit (le seul ?) de notre Poulidor des suffrages.
Histoire d’en rajouter une couche et pour assurer définitivement son titre, notre primé du mois s’est prestement rendu cette semaine à l’invitation élyséenne à l’issue du scrutin, le suzerain réclamant que l’on rendre l’hommage lige.
Obtenir en effet plus d’une heure d’entretien avec le lutin magyar, tout en se gaussant des nombreux rendez-vous obtenus par Dany la braguette au Palais (venu dans le cadre de ses légitimes fonctions de chef de groupe au parlement européen), est un comportement très positif pour la conquête d’une Carpette d’Or. Sans oublier que notre honteux de service, s’était fendu d’un brûlot cinq semaines avant les élections où il traitait « not’ bon pwésident », entre autres amabilités, d’apprenti dictateur ayant établit "la plus impressionnante confiscation de tous les pouvoirs qui ait été tentée depuis des décennies en cette Ve République ". La raison l’aura heureusement emportée, et la parole du Maître l’aura remis dans le droit chemin.
Ce titre est donc amplement mérité. Une deuxième Carpette d’Or pourrait même suivre assez rapidement, vu le zèle déployé.
Je profite de cette première récompense pour annoncer que l’obtention de trois Carpettes d’Or permet d’entrer définitivement au Panthéon des Pleutres.
Motivant, non ?
Degemer mat, François.
Ps : obtenir la Carpette d’Or n’est en rien incompatible avec le trophée décerné par l’Académie de la Carpette anglaise, distinguant ceux qui promeuvent la domination de l’anglais en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française. Obtenir les deux trophées est un gage certain de servitude envers le politiquement correct et la globalisation ambiante. Et puis, ça fait joli sur la cheminée.
00:38 Publié dans Carpettes d’Or et Panthéon des Pleutres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bayrou
05/06/2009
Viendez à moi les petits nenfants
Il n’est pas dans mes habitudes de tirer sur les corbillards, mais pour une fois je vais faire exception. Et avec délectation, en plus.
Chers lecteurs adorés, en complément de la petite algarade chez la mère Chabot hier soir, je vais donc vous citer le passage d’un livre qui vous éclairera sur les raisons de ce mini pugilat entre le gourou du MoDem et cette pastèque de Cohn-Bendit (vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur, comme on disait à la bonne époque du rideau de fer).
J’ai personnellement adoré le moment où le débris soixante-huitard s’est décomposé (vert très pâle pour le coup) lorsque le béarnais a commencé lui à expliqué ce qu’il trouvait d’ignominieux chez lui. Le texte qui suit restera l’éternelle épée de Damoclès du rouquin. Je me demande simplement pourquoi, alors que ce texte est connu de tous (politiques et journalistes), c’est aujourd’hui seulement que la « bombe » explose. Ca me rappelle une certaine histoire de fille cachée de président. L’un faisant de l’ombre à l’autre dans cette élection me semble la seule explication envisageable. Voilà donc l’objet du délit :
« Il m'était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais: 'Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m'avez-vous choisi, moi, et pas d'autres gosses ? Mais s'ils insistaient, je les caressais quand même…. J’avais besoin d'être inconditionnellement accepté par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu'ils dépendent de moi ».
Le grand bazar (Belfond 1975)
Voilà, voilà, voilà…
On aura beau faire toutes les circonvolutions possibles (et les plumitifs qui se disent journalistes ne s’en sont pas privé), ce type à écrit (et pensé) cette horreur. Pas grand-chose à rajouter, non ?
Ah si quand même, la levée de bouclier des soi-disant adversaires de Dany le rouge, Xavier Bertrand en tête. De là à imaginer une collusion entre Elysée et Europe écologie…
12:48 Publié dans Têtes de turc, têtes à claque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cohn-bendit, bayrou