18/02/2013
Nous sommes tous des « Serge Charnay » ! Soutien aux papas !
Un père se retranche dans une grue du port de Nantes pour protester de sa privation de l’autorité parentale.
Au-delà du cas particulier de Serge Charnay, qui, aux dire de la partie adverse est un monstre ayant deux fois soustrait et caché son enfant, prétendument à cause d’une inégalité de traitement dans ses droits de visite, son action met en lumière le peu de cas que l’on accorde aux pères dans les cas de divorce.
Ces actions extrêmes enclenchées par des pères privés de droits de visite ou du simple contact avec leurs enfants est dramatique. Pour les pères en questions, mais également pour les enfants concernés. Que dans certains cas il faille écarter des enfants un père violent, alcoolique ou pédophile, cela semble tombe sous le sens, mais combien de pères auront à subir des accusations dénuées de fondement de la part de mères manipulatrices.
Au risque de s’attaquer au politiquement correct, qui donne aux mères le beau rôle dans la relation parents/enfants ("seules ces dernières savent élever les enfants, l’homme n’est qu’un géniteur"), il convient de savoir que celles-ci savent utiliser bien des armes pour soustraire de leur vie et de la vie de leur enfant, un homme qu’elles auront pourtant aimé : violences conjugales et inceste sont les guillotines sociales qui excluront définitivement le père. Généralement, elles utilisent la première arme, mais en cas d’échec, la seconde méthode a l’avantage d’être radicale. Comme généralement les enfants prétendument victimes ne sont pas suffisamment matures pour infirmer les terribles accusations, le père devient de facto un tortionnaire qu’il faut bannir, voire mieux encore, le détruire.
Oui, détruire, car ce père aura beau se défendre comme un beau diable, l’ombre du soupçon pèsera toujours sur lui. Sauf conditions particulières (faute avérée et reconnue de la mère, par exemple), un père dans cette situation-là, verra sa vie brisée. Il faudra beaucoup de ténacité, de chance et compter sur la Providence pour s’en relever indemne.
Et quand on sait que la grande majorité des Juges des Affaires Familiales sont des femmes, on peut également et légitimement douter de l’impartialité de l’Institution.
Il ne faut pas s’arrêter au cas particulier de Charnay pour redonner de la visibilité à ce dossier, car nous n’en connaissons rien, la parole de la partie adverse ne valant pas plus que la sienne. Mais des centaines de pères privés injustement de leurs enfants sont dans les plus grandes souffrances, certains ne reverront jamais leurs petits, escamotés par la mère et manipulés pendant l’enfance. Adolescent ou adultes, ils ne voudront plus jamais revoir ce père si complaisamment dénigré par une mère aveuglée par la haine.
Paradoxal néanmoins, dans la mesure où on demandait depuis 20 ans à ces hommes de devenir des mamans en second, sachant langer, nourrir et donner le bain à leur progéniture. Une de mes relations, avocate de la famille, conseillait maintenant aux jeunes pères de ne surtout plus rester seuls avec des enfants en bas âge, sous peine de risquer de gros ennuis. Le syndrome de l’ascenseur aux « States », qui interdit de fait à un homme d’y monter si une femme y est déjà présente.
Soutenir le combat de Serge Charnay, encore une fois au-delà de son propre cas, c’est soutenir l’équilibre si fragile de nos enfants qui ont besoin d’un père et d’une mère. Voilà qui fait aussi résonnance aux tous derniers combats contre le mariage pour tous.
Nous sommes tous des « Serge Charnay » ! Soutien aux papas !
A toutes fins utile, le site de SOS PAPAS : http://www.sospapa.net/
18:08 Publié dans Y a pas que la politique dans la vie, non mais ! | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Bonjour et merci pour cet article dans lequel je ressens hélas du vécu... comme tant de pères!
Et non, je n'ai rien à me reprocher, rien d'autre que d'avoir refusé les décisions d'une justice incompétente.
La lutte continue...
Serge CHARNAY, Père Privé d'Enfant, le papa de la grue jaune de Nantes
...sans aucune nouvelle de son petit Benoit depuis deux interminables années.
Écrit par : Serge CHARNAY, Père Privé d'Enfant | 05/04/2013
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