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18/03/2012

Nantes : Lilian Thuram et Christiane Taubira à l’inauguration du Mémorial de la repentance

Soudarded vous fait part de cette information de NovoPress. J'ignore si une délégation d'employées de maison philippines travaillant en Arabie Saoudite sera autorisée à témoigner de leur état d'esclave moderne (harcèlement physique, psychologique continuel, viols)...

Amis Nantais, si vous ne savez pas quoi faire dimanche prochain...

NANTES (NOVOpress Breizh) – Christiane Taubira, auteur de la loi mémorielle sur l’esclavage, et l’ancien footballeur Lilian Thuram viendront inaugurer à Nantes le Mémorial de l’abolition de l’esclavage le 25 mars prochain. C’est ce qu’a annoncé hier Jean-Marc Ayrault, le député maire de Nantes. Deux personnalités emblématiques de l’idéologie de la culpabilisation des Européens.

Décidée en 1998, la construction de ce mémorial, qui aura connu bien des vicissitudes – l’inauguration avait dû être différée à plusieurs reprises en raison d’importantes malfaçons – aura finalement coûté officiellement la bagatelle de 7,9 millions d’euros. Selon la municipalité socialiste, le monument, situé quai de la Fosse le long de la Loire, se veut se veut « un lieu méditatif, de recueillement et de réflexion » non pas sur « l’esclavage d’hier et d’aujourd’hui », comme elle tente de le faire croire, mais bien sur la seule Traite transatlantique. Le choix de ces deux personnalités invitées en témoigne.

Députée de la Guyane apparentée au groupe socialiste, « représentante particulière de François Hollande » dans l’équipe du candidat socialiste, Christiane Taubira est à l’origine de la Loi mémorielle relative à l’esclavage adoptée le 21 mai 2001. Selon l’article 1 de cette loi « la République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. »

Dans l’esprit de ceux qui ont voté la loi Taubira, seuls les Européens sont coupables. Dans son texte initial, le projet de loi était parfaitement clair : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l’esclavage, perpétrés à partir du xve siècle par les puissances européennes contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l’océan Indien, constituent un crime contre l’humanité. » Si l’expression « par les puissances européennes » a finalement été retirée, le législateur a délibérément écarté la traite musulmane (17 millions de Noirs réduits à l’esclavage – selon l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau – dont on cherche en vain la descendance dans les pays du Golfe arabique) et celle dont furent victimes les Européens par les Barbaresques d’Afrique du Nord (un million selon les conclusions du Britannique Giles Milton).

Comme le soulignait l’historien Pierre Nora, Président de Liberté pour l’histoire « la France est de toutes les démocraties la seule qui pratique ce sport législatif. Et le plus comique — ou plutôt tragique — est de voir l’invocation à la défense des droits de l’homme et au message universel de la France servir, chez les auteurs, de cache-misère à la soviétisation de l’histoire. » On ne saurait mieux dire.

Ancien membre du Haut conseil à l’intégration, Lilian Thuram est connu de son côté pour être très engagé dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Un combat pas toujours désintéressé, bien au contraire. On se souvient en effet qu’en 2009 l’ancien tricolore milliardaire, qui avait été invité par le Conseil régional d’Alsace à venir témoigner devant des lycéens à l’occasion de la clôture du « Mois de l’Autre », avait demandé 20 000 euros pour donner une conférence d’une heure trente sur le thème du « racisme ». Une somme trop élevée pour Adrien Zeller, le président du Conseil Régional, qui n’avait pu aligner « que » 1 500 euros. « On ne vit hélas pas dans le même monde » avait conclu M. Zeller, dépité. On ignore si Lilian Thuram a monnayé sa présence à Nantes le 25 mars prochain.

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