La crise vue d’en haut

Venant de goûter l’air pur de nos belles Pyrénées, je me suis efforcé, sans grand-peine d’ailleurs, de me déconnecter du travail et du monde politico-médiatique dont la pénibilité atteint des sommets vertigineux, présidentielle oblige.

La vision des cimes enneigées et immaculées du pays de Ramuntcho (« Dans sa cabane couronnée / par les massifs des Pyrénées / comme un aigle, tout là-haut / habite Ramuntcho »), les ébats joyeux de la faune sauvage (voir ci-contre ce cliché d’une espèce rare pris par mes soins) ou le ravissement occasionné par la vision de mes petits chatons suivant à la queue-leu-leu leur moniteur afin d’obtenir leur 1^ère étoile, tout cela me permit de me vider la tête de toutes les scories mentales stockées ces derniers mois. La dégustation de vin chaud et de liqueur de génépi y aura aussi quelque peu contribué…

Nous retiendrons donc :

Les trucs du mois qu’il ne fallait pas rater (janvier 2012)

Le petit exercice mensuel auquel je m’astreins, consistant à collecter ce qui mériterait d’être retenu de l’actualité, me voyait résigné à évoquer ce mois-ci encore, les turpitudes coutumières des candidats à la pestilentielle de 2012, ainsi que quelques autres informations aussi frivoles, qu’insignifiantes et pour tout dire, tout à fait inutiles.

Concernant le sprint Elyséen (qui monopolise les médias avec l'étonnante surprise que constitue l’arrivée du froid en hiver), on pouvait noter ceci : 

• des amabilités habituelles entre comparses : Anne Mansouret (PS) au sujet d’Eva Joly, coupable de ne pas incarner la France : « Je serais tentée de dire que, quand on est candidat à la présidence de la République, on est supposé incarner quelque part le Français de …, le Français moyen, l’élite, l’ensemble du pays, d’une population »). Une phrase tout droit tirée d’un commentaire chez FDesouche.com… Depuis que sa fille a « fréquenté » DSK, elle a bigrement relevé ses exigences en terme de candidats !
• des désertions en rase campagne : notre « Che » de fantaisie qui se retire de la compèt’, tout en faisant miroiter un rapprochement sa personne et de son quarteron d’électeurs, à qui se montrera suffisamment flagorneur pour daigner recevoir la bénédiction de sa « hauteur »,
• des atermoiements du locataire de plus en plus provisoire de l’Elysée et sa vaine tentative de se draper dans un costume national qui ne lui sied vraiment pas (voyage à Domrémy), lui le valet servile de l’internationale financière,
• le miracle « Morin » : qui pouvait raisonnablement se douter de son âge, lui qui a vécu en vrai, le 6 juin 1944, la victoire du Front Populaire et l’exécution de Mata Hari ? Son cas défie la science la plus pointue. Lourdes sera t’il concurrencé par Epaignes, et Bernadette par Hervé ?
• enfin, je comptais me gausser de notre flamby national et de sa puérile tentative de revêtir un costume mitterrandien, costume qui est manifestement trop grand pour lui. Observons-le donc faire des effets de manche, dans un deux pièces qui doit bien dater des « très riches heures » de la défunte mitterandie. Trop lourd à porter pour un nain gesticulateur comme lui. Surtout quand ses idées politiques sont aussi datées que ses complet-vestons.

Sortons maintenant de cette piteuse campagne, pour aborder des rivages plus « à risques ». 

• Nous apprenions benoitement ce mois-ci, que la population en France avait augmenté de 358 000 citoyens en une année. Le gaulois rentrouvrait-il donc goût à la bagatelle, au badinage et conséquemment à la paternité ? Modérons notre optimisme, car selon des statistiques ethniques qui n’ont pas d’existence légale, dois-je le rappeler, les nouveaux paroissiens seraient davantage issus de la filière zambienne que corrézienne. A ce qu’on dit… (selon Yves-Marie Laulan, démographe, le taux de fécondité de la population française « de souche » est de 1,6, ceux des maghrébines 2,7, celui des noires d'origine africaine 4,2. Ce qui fait que sur 830 000 naissances en 2006, 165 000 viennent de la population immigrée. Voilà, voilà, voilà…)
• Devais-je aussi m’étendre sur le cas Hongrois et la transformation de l’état magyar en une institution facistoïde, ersatz de pays mussolinien ou salazariste aux dire des bonnes consciences du pays de la bienpensance universelle (la France, quoi !). Rien qu’à voir la tête de Viktor Orban, on devine bien un style, une allure assez poutinienne, qui n’incite sûrement pas à la marrade. Doivent pas rigoler tout les jours les mangeurs de pörkölt et de fasírt ! D’aucuns ont ironiquement fait remarquer que suite aux reproches faits à la Hongrie, bien des pays se trouveraient alors du coté de l’axe du mal et donc du côté obscur de la Civilisation. Les USA seraient en tête de liste, rapport à la devise figurant sur le billet d’un dollar : « In God we trust ». A ne plus rien y comprendre. 
• J’escomptais, distraitement et très discrètement, évoquer un entrefilet dont je ne comprends toujours pas comment il a pu paraître sur la page de Yahoo actualités, sans que les censeurs de la LICRA ou du CRIF ne s’en émeuvent. On s’accroche, les poteaux, c’est du lourd : figurez-vous que (ouverture des guillemets et brevet de « Justes parmi les Nations » en poche) :

« Les juifs ashkénazes forment une communauté particulièrement homogène d'un point de vue génétique. Un scientifique américain a donc choisi d'étudier ceux d'entre eux ayant dépassé les 100 ans et toujours en (relative) bonne santé, afin d'isoler les gènes responsables de leur longévité » (source : http://fr.news.yahoo.com/ladn-vieux-juifs-r%C3%A9v%C3%A8le-secret-long%C3%A9vit%C3%A9-074725890.html?nc).

« communauté homogène », « gènes »… Manquerait plus que l’on parle de race pour faire bonne mesure, sans blague. Voilà de quoi chagriner au plus haut point nos idolâtres de la mixité et du mélangisme ethnique. Extrapolons : si des gènes « purs » sont responsables d’une plus grande longévité, ceux qui militent pour le mélange racial chercheraient donc à empêcher les gaulois de souche par exemple, de devenir de potentiels et respectables centenaires ? Et à contrario, le métis, l’homme idéal selon certains, serait donc « condamné » à vivre moins longtemps qu’un non métis ? N’aurais-je pas tout compris ? Là, je défaille et un vertige soudain me prend. Vite, ma canne (plombée, il va de soi). Le sujet étant truffé de mines, je m’empresse de passer à autre chose et d’envoyer derechef un message de félicitation à François Hollande et Nicolas Sarkozy pour leurs brillantissimes interventions au dernier dîner annuel du CRIF.

• Dernier sujet notable, Marine fille de « qui vous savez », est allée au pal mazgué… ach, nein, entschuldigung, au bal masqué à Vienne, au Palais impérial d'hiver des Habsbourgs (« décalecatan, décalecatan, ohé, ohé ! »).Incroyable. Où ne va donc pas se cacher l’hydre honnie des HLPSDNH, j’vous demande ? Franchement, les organisateurs auraient du faire appel à David Guetta pour faire tourner les platines et s’éviter toutes ces petites tracasseries mémorielles… Nous devons remercier comme il se doit, tout ceux qui ont courageusement dénoncé cette réminiscence national-socialiste sous couvert de batifolages sur dance-floor entre étudiants mâles balafrés par les duels au sabre et jeunes walkyries autrichiennes (nouvelobs.com, agoravox.com, yadesfachistespartout.com, yadesnazismêmelàoùvoushabitez.com, jedénoncedoncjesuis.com). Et d’avoir souligné, comble de l’abject, que cette sinistre farce s’est déroulée le jour du 67ème anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz. Imaginez un peu ce qu’on dirait de la France, si nous organisions des bals tous les 14 juillet, date anniversaire du massacre du gouverneur de Launay, de Jacques de Flesselles prévôt des marchands de Paris et des nombreux défenseurs de la Bastille, qui tous finiront la tête sur des piques ! Qui oserait, hein ? Imaginez le tollé… Il convient donc d’interdire ce nauséabond vestige d’une civilisation autrichienne encore très obscurantiste, capable d’agir comme un aimant sur les européens blonds aux yeux bleus (ou bruns aux yeux noirs, mais avec des cheveux courts, très courts, quand même). J’en parlerai à Guéant qui s’y connait lui, en civilisations. Et supprimons au passage le bal des débutantes, histoire de se prémunir contre toute tentation aristo-fâchiste en France.

Alors, ça vous dit, les zigues ce genre de pépites ? On continue sur l’accessoire ou on se concentre sur l’essentiel ?

Pour que vive la France, vive le Roi !

Rien dans tout ce fatras électif, rien dans cette accumulation de bêtise égalitariste, d’arrogance démocratique et de vulgarité républicaine, ne mérite que l’on s’y s’attarde plus que de raison. Car voyez-vous, la seule information qui puisse compter pour nous nationalistes maurrassiens dans un monde où le vulgaire le dispute à l’obscène, c’est la bonne nouvelle venant de la famille Royale : la naissance de la princesse Antoinette ! Le petit Gaston lui par contre, va devoir partager ses peluches.

Ah quelle pirouette, quelle dérobade ! Le voilà pris en flagrant manque d’inspiration et d’arguments, le Soudarded, ironisera le cuistre républicain (on reconnaitra là, la courte vue de ces démocrates pénibles, englués dans leur conformisme abêtissant, leur assurance populacière et leurs « droits de l’homme » pernicieux et qui visiblement, n’auront pas compris un traitre mot des allusions et des piques distillées dans les lignes précédentes. Mais bon, glissons).

Les patauds donc, ne comprendront jamais la portée d’un évènement comme celui annoncé par Leurs Altesses Royales, le duc et la duchesse de Vendôme. Malgré leur volonté d’éradiquer la noble race capétienne depuis deux siècles, le rameau est toujours vivant et avec lui l’armée des fidèles au Roi : les camelots d’Action Française, héritiers des chouans de 1793 et de l’Armée Catholique et Royale. De belles nouvelles qui ne font que raffermir notre foi en la lignée et dans la Cause Royale.

Cela dit, nous aimerions bien avoir plus de copains pour comploter, pendre la gueuse et se rincer le gosier une fois le Roi à Paris.

Alors comment faire pour que l’idée royale puisse enfin être audible des français ? Honnêtement, la royauté comme institution politique, n’est-elle pas véritablement proche des souhaits des français qui semblent bien las des matchs truqués qu’on leur vend tout les cinq ans ?

Entre désaffection pour le système et ses séides, un abstentionnisme chronique aux élections, le tout saupoudré de tripatouillages mafieux de plus en plus visibles, l’idée royaliste devrait bien trouver son chemin. Le dernier reportage de France 2 sur ces bêtes curieuses que sont les monarchistes, hormis une part exagérée accordée aux aficionados « légitimistes », était relativement éloigné des moqueries d’antan, même si nous n’y avons pas trouvé notre compte (faut pas rêver quand même. 0n est difficile, il faut le reconnaitre). Soulignons ainsi quelques « avancées » dans le domaine culturel, où l’on constate quand même de moins en moins de caricatures dans les fictions télévisuelles historiques (dernier en date, « La Reine et le Cardinal » sur France 5). Signe des temps ? A voir, même si dans mes rêves les plus fous, j’imagine parfois un Mel Gibson ou un James Cameron, tourner une histoire des guerres de Vendée. Pensez-vous qu’un jour on puisse produire un « The Patriot » à la sauce chouanne ? Lorànt Deutsch, il ferait un Jean Cottereau (dit Jean Chouan) tout à fait crédible.

Retour au réel.

Un redressement français, tant politique, économique que moral, passe donc nécessairement par le rétablissement d’institutions monarchiques, où l'autorité placée en haut veille sur les libertés en bas. Voilà comment nous sauvegarderons notre héritage.

La France ET le Roi ou la décomposition, la désintégration, la disparition dans le maelstrom mondialiste de notre nation.

Ce régime nous mène au dépeçage de la terre des « quarante rois qui en 1000 ans firent la France », qui foule aux pieds nos traditions et qui s’attaque à notre identité. C’est pourquoi nous lutterons avec vigueur, encore et toujours, contre cette république éternellement et foncièrement antinationale.

6 février 1934: « La République gouverne mal, mais elle se défend bien »

6 février 1934 : À NOS MORTS, pour la France !

Voir sur le site de l'AF la liste des martyrs: 6 février 1934