06/07/2011
Semaine de la mode à Paris : Sus à la « malfringue » !
En ce début de semaine de la mode à Paris, Soudarded vous propose une petite récréation culturelle histoire de vous changer les idées et nous sortir de l’omniprésence médiatique des DSK, TRON (pas le film. Georges, le podologue lubrique) et autres « E. coli », faisant les titres de la médiacratie actuelle. Pour autant, à la lecture du titre de cet article, vous comprenez déjà que les sujets favoris de votre serviteur ne seront pas vraiment oubliés. On ne se refait pas, désolé.
En ces temps d’uniformité vestimentaire, de dictature du binôme « basket-capuche » et d’apologie de la trinité « BBB » (Burnous-Babouche-Burqua), McSoudarded vous propose de vous distinguer de la plus élégante façon qu’il soit en 2011 :
Portez un tartan ! 1
…
… (à suivre dans « Lire la suite » ci-dessous)
...
Excès de cervoise ? Trop plein de chouchen ? Abus d’une eau de vie gaëlique menaçant l’intégrité mentale de McSoudarded ?
Que nenni, cher lecteur. La révélation vint à la lecture de ceci, il y a quelques temps déjà :
OTTAWA, ONTARIO - L'honorable James Moore, ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, a annoncé que le gouvernement du Canada reconnaissait maintenant officiellement le 6 avril comme le Jour du tartan (date anniversaire de la Déclarationd'Arbroath, la déclaration d'indépendance écossaise).
"Le tartan représente un clan, une famille et une communauté, en plus d'être un symbole durable de l'Ecosse cher aux Canadiens d'origine écossaise, a déclaré le ministre Moore. De nombreuses provinces canadiennes et d'autres pays célèbrent déjà le Jour du tartan."
N’est-il pas en effet désolant pour un esthète partisan du bon goût et de l’élégance occidentale, de devoir contempler les citoyens de ce 21ème siècle mondialisé, vêtus de tenues aussi bigarrées que disgracieuses, où le laid se dispute au vulgaire ?
N’y a t’il pas urgence à lutter contre cette obscène standardisation vestimentaire, imposée par les Angles, Saxons et autres Yankees vulgaires ?
Après la « malbouffe » Bovéenne, sus à la « malfringue » ! (Bien que moustachu comme l’éleveur de brebis du Larzac, McSoudarded ne fume qu’occasionnellement la pipe et de plus, n’a ni déserté, ni squatté et n’est pas un altermondialiste multi-condamné et consommateur frénétique de sciure de bois, entre autres substances. Ca fait quand même des différences, non ?).
Rejoignez-donc prestement McSoudarded dans ce nouveau combat. Battons-nous gaillardement contre l’apologie et l’omniprésence de la défroque déstructurée, contre la prolifération des burquas et autres burnous. Insurgeons-nous jovialement contre la célébration du haillon siglé, de la guenille difforme et de la loque sub-saharienne. Revenons enfin à de vraies valeurs vestimentaires et aux habits de bon goût qui fleurent bon notre identité.
« Yalla ! Oups, pardon…Ymlaen ! Forward ! Vorwärts ! (En avant, quoi !) »
J’entends déjà les grincheux stipendiés par le système, objecter que je suis ainsi en totale contradiction avec mes soi-disant principes anti-communautaires.
Pourquoi en effet vanter ce tartan et recaler une burqua déjà pourtant fort répandue, notamment chez les trappistes (habitants de Trappes, ndlr), chicanera sournoisement le perfide collabo (le collabo est perfide - ET - sournois par nature. Souvenons-nous par exemple d’Adolfo Ramirez cherchant des noises à La Bourdelle lors des HLPSDNH 2) ?
Notre sniper velu ne se serait-il pas ainsi pris la papatte dans le piège d’un communautarisme égoïste à tendance ethnocentriste ? Ne succombe t-il pas ridiculement à la « marinisation des esprits », version actualisée de la « lepénisation des esprits » (bof, de toute façon ça reste dans la famille) ?
Communautariste, votre poilu serviteur ? Non. Mais, refus de voir son pays ressembler de plus en plus à un souk Moyen-Oriental, ça oui !
Précision de l’auteur: L’islam n’est ni compatible, ni assimilable ou soluble en France (biodégradable, c’est quand même à souhaiter). Nos racines sont intrinsèquement celto-gallo-romaines, le tout agrémenté d’une bonne grosse pincée de catholicisme, n’en déplaise aux zimigrés de fraîche date, aux CPF grouillant dans les cités de non-droit et autres laïcards hystériquement nostalgiques du petit père Combes.
Exit donc, burqua et autres accessoires d’outre « mare nostrum ». L’Islam en France n’a pas vocation à se propager plus que de raison, bien que nous ayons hérité de populations musulmanes par la faute d’une décolonisation menée en dépit du bon sens, en raison d’un afflux permanent d’émigrés et le tout étant diaboliquement associé à la mise en place d’une politique suicidaire de regroupement familial. Notre pays n’est donc pas (encore) un état islamique.
D’ailleurs, si nous avions voulu que les adorateurs de cette pseudo-religion prétendument « de paix et de tolérance » fassent partie de notre communauté, aurions-nous fait toutes ces petites misères aux armées omeyyades de l’émir Abd-el-Rahman à Poitier, un certain 25 octobre 732 ? On soulignera ici la défiance instinctive de nos ancêtres mérovingiens envers les séides du prédicateur de Médine. Sage précaution dans la mesure où l’on voit comment « ils » savent tolérer en ce moment à Bagdad, au Mali, en Côte d’Ivoire ou bien encore avec nos frères Coptes en Egypte, hein, les gentils idolâtres de la pseudo religion dite « de paix et de tolérance » ? Mais là, nous nous égarons un tantinet, alors revenons donc à nos chiffons et à un peu plus de frivolité.
Bref, plus gaulois que le haïk de Meknès, plus mâle que la jupe pour homme de Jean-Paul Gaultier et carrément plus séduisant que les jupes bleues marine de nos fillettes Europa-Scouts, le tartan s’impose au Celte viril, fier de ses origines, disposant de l’intégrale de Kaamelott et évidement incollable sur les répliques de Braveheart :
« Je me nomme William Wallace. Nous vous laissons la vie sauve à tous. Rentrez en Angleterre et faites savoir que les filles d'Ecosse et leurs fils ont cessé de vous appartenir. Et que le pays d'Ecosse s'est libéré ! ... Brûlez tout. » 3
« Pompon sur le bachi » (version armoricaine du « pompon sur le béret »), nous autres bretons, avons maintenant nos propres couleurs. Marzhus ! 4
L’idée étant maintenant acquise, il reste à lever certaines barrières psychologiques et culturelles, car vous ne sortirez pas naturellement dans la rue, accoutrés de la sorte.
McSoudarded vous conseille d’effectuer cette première escapade, un soir de match France-Ecosse ou lors de la prochaine Saint-Patrick, histoire de se fondre avec nos cousins d’outre-manche, forts nombreux dans nos contrées à ces occasions (pour 2011 c’est râpé, mais il reste un an pour vous y préparer psychologiquement). Quelques pintes de Smithwick's ou de Tennent's Super préalablement ingurgitées, et vous paraderez alors fièrement dans les rues de votre cité, en portant haut les couleurs de votre clan. Nos visiteurs gaéliques, bien que titubant dignement autour des pubs et autres débits de cervoise, ne manqueront pas de s’esbaudir devant un mangeur de grenouille en si belle tenue de Highlander. A peine seront-ils un chouia déroutés par des couleurs de clan strictement inconnues dans leurs contrées, et pour cause.
Précaution d’emploi : tenter une sortie ainsi harnaché dans les quartiers nord de Marseille, pourrait s’avérer problématique. La cité phocéenne a certes un caractère cosmopolite affirmé, mais à connotation fort peu gaélique tout de même. Les « autochtones » risqueraient de ne pas apprécier à leur juste valeur, l’originalité du concept, la qualité du tissu ou les couleurs chatoyantes employées. Bref, ils pourraient vous confondre tragiquement avec un de ces mécréants invertis paradant habituellement lors des Gay Pride. C’est ballot, on en a immolé pour moins que ça.
REGLES DE BASE SUR LE PORT DU TARTAN
Vous voilà donc prêt à arpenter les rues sous vos nouvelles couleurs ? Oui, mais, comment donc porter le tartan ?
Les exemples suivants vous montreront que ce noble tissu peut s’adapter à toutes les situations et à tous les contextes. Suivez le guide :
- Osez dans un premier temps le tartan version chic.
Incontournable pour se rendre aux soldes chez Burberry, à la course royale d'Ascot, ou pour assister au prochain mariage princier (de ce farceur d’Henry de Galles, de Charlotte Casiraghi ou de Raiponce).
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Pour madame (et pour le plaisir de monsieur, cela va sans dire), le tartan version sexy s’impose, surtout en cette période pré-caniculaire.
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Et pourquoi pas le tartan version « déjantée » ou « Lady Gaga », si le cœur vous en dit.
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Evidement, le tartan « Motard en colère » s’imposera pour circuler dans les rues bien trop encombrées de Lutèce ou de Naoned.
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Le tartan pipole lui, vous assurera les bonnes pages d’une presse de qualité, à la ligne éditoriale stricte et ne tergiversant pas sur les principes de rigueur morale et de rectitude rédactionnelle (Closer, Public, Voici, Oops !). Ainsi, malgré un CV vierge de toute apparition cinématographique, cet élégant accessoire vous permettra de figurer néanmoins en bonne place, dans les prochains reportages consacrés au Festival de Cannes ou de Deauville ! Imparable.
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Pour se fondre dans un environnement hostile, voici le tartan version « Celte de Bobigny ». Original modèle à capuche, il vous permettra de déambuler en toute discrétion parmi la racaille balbynienne, tout en revendiquant une identité pour le coup très exotique, vu le quartier. Par précaution, vous resterez tout de même assez discret sur l’origine ethnique du tartan et vous dissimulerez adroitement la jolie croix celtique achetée lors du dernier festival inter-celtique de Lorient. Le djeun sait apprécier les breloques bling-bling yankees ou les mains de Fatma, mais sera dérouté devant cette référence à une arrogante identité celto-chrétienne.
Précaution de base : distribuez les baffes en premier et buttez le pitbull au Sig-Sauer SP 2022 (calibre 9 mm Para).
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Nos libidineuses et sensuelles compagnes, elles, sauront apprécier le tartan version « elles ne pensent qu’à ça ». Ah, les coquines… Eh oui, l’orgueilleuse femme Celte, derrière une attitude fière et hautaine, limite condescendante, cache un vrai tempérament de feu. Je me souviens encore avec émotion d’Abigail, de sa chevelure de feu, de sa blancheur de peau toute septentrionale exhalant de délicats effluves maltés qui me tourmentèrent tant les sens. Saisissant prestement par la taille la voluptueuse gaélique, je déposais alors mes lèvres sur ses …… criiiiiiic,dzoiiiinnngggg, zzzzzzz, tût tût tûûûûûût, tût tût tûûûûûûût……… fin de transmission.
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Nous devons malheureusement déplorer l’existence d’un tartan version « Paris Hilton ».
A éviter. Rédhibitoire. Faute de goût absolue.
Exceptionnellement envisageable lors d’une villégiature à Los Angeles, de sortie au Buddha Bar ou chez Michou, afin de se fondre parmi la faune des pipoles vulgaires. Mais je doute qu’un lecteur au goût si sûr, puisse aller se commettre en de tels endroits.
Quand à le faire porter par votre Cane Corso ou votre Dogue de Bordeaux préféré, oubliez prestement l’idée si vous tenez à des attributs qui font votre renommée à l’ouest du Couesnon.
Ca donne t’y pas envie de lui mettre
une ‘tite doudoune bariolée au pépère ?
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Enfin, le port d’un kilt ne saurait se suffire par lui-même sans l’agrémenter d’un Sporran (bourse tenue par une chaîne et portée par le devant), d’un kilt pin (épingle qui maintient le pan plat en bas et à droite), d’un kilt hose (hautes chaussettes droites en laine), de ghillie brogues (chaussures) et enfin d’un sgian dubh (couteau noir porté à l’intérieur de la chaussette. Peut s’avérer très utile dans le RER D, vers 23h). Pour achever complètement la métamorphose, faites vous offrir une jaquette Bonnie Prince Charlie (ou Argill Jacket), que vous associerez avec un calot Glengarry. En touche finale, un Fly Plaid assorti saura vous transformer en membre de Pipe Band plus vrai que nature. Mais bon, vu le niveau de transformation, autant migrer à Édimbourg, s’inscrire au Parti national écossais (SNP) et demander sa naturalisation !
REMARQUES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI
Mise au point : vanter une hypothétique élégance de la burqua-tartan est hérétique, schismatique et a la senteur des fagots de la très regrettée Sainte Inquisition. La femme Celte ne saurait masquer un si beau regard, à son highlander de retour de bataille ou du bureau.
Highlander de retour du bureau,
tout à sa joie de déguster quelques
lampées de Laphroaig. Yermat !
Accessoires schismatiques !
Quant à ces accessoires dénichés dans les méandres obscurs d’Internet, comment dire…
Version royaliste : il n’est pas du tout exclu de concilier une celtitude ainsi brillamment assumée, avec des idées royalistes, voire, soyons jusqu'au-boutistes, maurrassiennes.
Dans ce cas de figure extrême, vous disposerez alors moult fleurs de lys et Sacré Cœurs sur votre puissant poitrail et vous déambulerez superbement, canne plombée à la main, histoire de compléter un argumentaire doctrinal déjà fort étoffé par divers camps MRDS ou la lecture de l’intégrale des aventures de Momo le Royco.
Nous ne pouvons malheureusement illustrer ce cas car à notre connaissance, il n’existe pas de spécimen répondant à la description susdite (à vérifier quand même un soir de Saint-Patrick, autour de la rue Croix-des-petits-champs, des fois que…). Question décorum, n’en faites pas trop quand même : le port d’une perruque ancien régime, en sus de cette tenue est royalement contre-indiqué, sauf à vouloir rendre hommage à ce pauvre Bonnie Prince Charlie. Votre discours de militant, vantant la modernité de l’idée monarchiste au 21ème siècle, serait alors irrémédiablement ruiné (avoir suivi autant de cercles d’étude au « Petit Flore » et fauter aussi stupidement…franchement).
PROCHAINS DOSSIERS
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Le sabot : saule ou bouleau ? Pyrénéen ou suédois ? Couleur ou monochrome ?
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Porter la perruque en 2011 : cheveux synthétiques ou en crin de cheval ? en « Fontanges » à deux pointes, en « binette » partagée en trois touffes ou « en queue » avec un simple catogan attaché par un ruban noir ? Poudrée ou pas ?
1) Tartan : étoffe de laine à carreaux de couleurs, typique des peuples celtes. Il s'agit d'un motif de lignes horizontales et verticales entrecroisées, de multiples couleurs. Les tartans étaient à l'origine réservés aux tissus, mais sont maintenant utilisés sur de nombreux autres matériaux. Les kilts écossais sont ainsi quasiment toujours réalisés dans un tissu à motif de tartan.
2) HLPSDNH : Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire ! (M’enfin, combien de fois vais-je devoir le répéter ?)
3) version post-2012 :
« Je me nomme McSoudarded. Nous vous laissons la vie sauve à tous. Rentrez au bled…biiiiiiiiiiippp… et faites savoir que les filles de France et leurs fils ont cessé de vous appartenir. Et que le pays de France s'est libéré ! ... Brûlez tout. ».
4) Merveilleux !
17:29 Publié dans Irrespectueusement vôtre | Lien permanent | Commentaires (0)
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