02/07/2011
Dreyfus, le retour ! (ou les tribulations de DSK en Amérique)
Comme prévu, et comme annoncé dès le début de l’affaire par l’avocat Brafman, les efforts pour décrédibiliser la plaignante ont porté leurs fruits. DSK est libre, enfin presque puisqu’il ne peut sortir du territoire américain et que l’ensemble des charges portées contre lui ne sont pas abandonnées, loin sans faut. En effet, si le passé de la femme de chambre ne plaide pas en sa faveur (relations douteuses, compte en banque garni, coup de fil passé à un trafiquant emprisonné pour « conseils »), le fond des charges reste présent et rien pour le moment n’infirme les accusations portées par Nafissatou Diallo, les preuve d’un acte à caractère sexuel étant de toute façon bien établies. La prochaine comparution en justice de l'ancien patron du FMI reste donc fixée au lundi 18 juillet et l’on saura alors si cet acte était consenti ou non (hypothèse optimiste dans la mesure où tout type d’arrangement reste envisageable entre les parties, quitte à jeter un voile pudique sur le dossier et empêcher à tout jamais de connaître la vérité).
Conclusions de tout ceci ?
Conclusion sérieuse : il va devenir difficile pour les victimes de viol ou de d’autres types d’agressions, de pouvoir porter plainte pour peu que l’on ne puisse présenter un certificat de virginité ou un casier judiciaire dans le même état. Bientôt, le moindre PV pour défaut de paiement de stationnement interdira d’éventuelles plaintes contre votre agresseur. Les ligues féministes et les chiennes de garde ne vont pas s’en remettre.
Conclusion rigolote : le côté cocasse de cette situation est de voir que l’on cherche à salir une plaignante qui serait suspecte de trafic de substances illégales, alors que les socialistes français cherchent à nous imposer la légalisation du cannabis.
Vérité au-deçà de l’Atlantique, erreur au-delà, pour paraphraser Pascal.
Autre comique de situation : entendre certains socialiste fantasmer sur un retour rapide en France de Dominique-nique, histoire de faire la nique justement, aux camarades François, Martine et autre Ségolène. Faut vraiment être au fond du trou pour imaginer pouvoir sauver la situation du PS de cette façon.
Quelque chose me dit que l’on n’a pas fini de se bidonner dans cette campagne électorale, et que la démocratie nous montre son plus beau visage.
01:42 Publié dans On nous prend pour des c.. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dsk
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