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09/07/2013

On n'a rien lâché à Saint Gildas des bois !

Votre serviteur et ses acolytes du gang des ONLR, s’étaient invités ce 9 juillet au départ du tour de France. Comme vous le remarquerez, être plus près de l'évènement n'était guère possible.

Les images ne le montrent pas (pour le moment), mais une petite saynète fut jouée sur le devant de la mairie: de paisibles veilleurs se faisant réprimander par un pandore de fantaisie à l’accent périgourdin (je suppose), au nez crochu et au menton à galoche, juché sur un biclou à gyrophare, hystériquement républicain et demandant que l'on embastille ces empêcheurs de marier en rond !

Une animation non prévue par les organisateurs du TDF !

(cliquer sur les photos pour agrandir)

saint gildas des bois, tour de france   saint gildas des bois, tour de france

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Notre sympathique intervention fut dans l’ensemble bien perçue, même si les badauds étaient bien davantage accaparés par le maillot jaune et les hôtesses des divers stands (plutôt élégantes, d’ailleurs. Et ne versant pas trop dans la sempiternelle diversité chère à Najat, notre reine du tajine mrouzia. Le temps m’aura hélas manqué pour entamer une conversation sur l’empirisme organisateur… soupirs…).

Bref, nos différentes actions, la saynète, le déploiement de drapeaux devant la mairie et notre présence permanente sur le muret du presbytère, auront dénoté dans ce temple provisoire de la petite reine (nous, c’est la grande qu’on veut !).

Heureusement, il n’y a pas de fête sans convives qui se fassent remarquer par un comportement d’une beaufitude assumée. Première du lot, une espèce de citrouille surmontée d’une tête de gargouille se mit à nous invectiver depuis son mètre 40, et tenta de nous envoyer une sécrétion visqueuse depuis l’orifice lui faisant office de bouche. Le dragon devait présumer de ses forces, car le graillon ne put atteindre sa cible, vu qu’on était 2m50 plus haut. Pour avoir croisé la mégère un peu plus tard, je vous assure qu’elle n’avait pas quitté son air de bouledogue coincé. On a dû lui gâcher sa journée.

Lors de la dispersion de la foule après le départ des coureurs, ce fut une courageuse bande de faux anars qui dans  d’un élan sublime et d’une folle témérité (ils étaient bien à 50m et nous, toujours sur notre mur), nous adressèrent quelques signes significatifs que la décence ne me permet pas de décrire ici et nous lancèrent quelques « à l’échafaud ! » en se dépêchant de quitter les lieux. Je ne serais pas plus étonné que cela, si la gauche un jour, rétablissait la peine de mort… pour nous autres bien évidemment, les réacs, les cathos.

Dernière anecdote, avec nos amis les pandores, cette fois. Bon, d’accord, la bleusaille était plutôt sympathique et de bonne humeur (malgré notre saynète qui ne les mettait pas en valeur), mais quand nous avons commencé à agiter nos drapeaux devant les caméras de France Télévision, on a senti comme un raidissement de leur part et une volonté appuyée d’un retour à l’ordre moral républicain et laïc. On n’aura bien tenté de négocier, mais il parait que la place était privée ce jour-là, puisque louée par la bande à Gérard Holtz. Soit. Alors dans un élan sacrificiel et un état d’esprit que j’ose qualifier de réellement kamikaze, je fis remarquer au grand schtroumpf à calot et à sa dizaine de potes à flashball, qu’à 10 mètre de nous, des camarades de la GGT déambulaient affublés de chasubles à l’effigie dudit syndicat. Après un temps mort de deux bonnes secondes (le temps de faire pivoter sa trogne et de digérer l’info), notre bel officier (1m90 au garrot au bas mot. Kamikaze, je vous le disais bien !), trouva l’argument massue : eux y peuvent, parce que c’est des chasubles qu’ils portent. Les drapeaux, non, les chasubles oui… Palsambleu ! Euréka ! Faites passer le message : les chasubles sont autorisées partout ! Mères de famille, à vos ouvrages ! Du coup, un de mes acolytes s’empressa derechef devant la maréchaussée, de placer un drapeau devant son torse, faisant mine d’aller parader ainsi. Cela n’aura pas déclenché l’hilarité générale chez nos chevaliers du guet. Nous avons senti à leur masque devenu subitement très renfrogné, que nous devions évacuer les lieux pour le plus grand bien de notre casier judiciaire. Il eut été ballot de se faire embastiller le jour même de la libération de Nicolas !

Voilà qui clôtura cette belle journée ensoleillée et qui méritait bien que votre serviteur posa un RTT pour la cause !

Quelques liens sur notre action :