Rachida Dati, Mère Courage !

Les « executives women » de ce siècle cumulent des qualités humaines et des capacités de travail que peu d’hommes dans l’histoire ont su assumer. Il en est ainsi pour l’emblématique Mme Dati, symbole élégant de cette génération de femmes ambitieuses, travailleuses, bien dans leur époque et si féminines.

 

La charge de travail assumée par notre Sainte Rachida de la Diversité, illustre à merveille l’idée que la Femme est définitivement l’avenir de l’Homme, et que ce dernier va avoir du mal à illusionner encore les mousmés et continuer de se pavaner tel un coq :

 

-          L’ancienne tenancière de maisons closes (maisons d’arrêt, bien sûr) est une mère de famille assumant seule l’éducation de son enfant (pourquoi donc s’encombrer du géniteur, charge de travail et bouche inutile à nourrir),

-          est depuis juin dernier député européen (à Bruxelles et à Strasbourg. C’est là où tout se passe, là où il faut être, évidement. Notre alerte beurette en jupon sait à merveille jongler avec les horaires de trains),

-          est aussi maire du 7e arrondissement de Paris (pour rester au contact du pays réel. C’est un électorat à ménager, car Paris peut-être une base de repli en cas d’improbable déroute professionnelle !),

-          enfin, l’icône des « Cosmopolitan » et autres « Gala » sera bientôt membre du cabinet d’avocats américains Willkie Farr & Gallagher (elle sera ainsi à la bonne source pour veiller au bon respect du versement de la pension alimentaire par le géniteur)

 

J’entends déjà les mauvaises langues déverser de fielleuses médisances à l’égard de notre stakhanoviste en Prada : « 24 000€ par mois, ça aide à payer une nounou, pardi ! (1) » ; « tiens, on a augmenté le nombre d’heures par journée ? » ; « moi je dis qu’elle s’est fait cloner par le docteur Antinori, pour pouvoir être partout à la fois ! »…

 

 

Improbitas ! Pervesitas ! Pravitas !

 

Nous sommes persuadés que notre Mère Courage saura démontrer à ces venimeux contradicteurs, qu’elle est apte à assumer toutes ces charges et être une maman exemplaire. Preuve en est et démonstration imparable de la supériorité des filles d’Eve dans l’espèce humaine, de nombreux collaborateurs masculins au Ministère de la Justice n’auront pu suivre le rythme effréné de notre Super Jaimie maghrébine (et non pas à cause d’incompatibilité d’humeur ou d’un caractère glacial d’adjudant-chef de carrière, comme le prétendent bassement de petites gens et de vils journaleux à la petite semaine).

 

Quand on pense à tous les écueils et obstacles qu’elle a du supporter, on ne peut que rester admiratif devant cette volonté d’aller toujours de l’avant, faisant fi de ces chausse-trapes : diplômes paraît-il fantômes (allons bon…), dépenses somptuaires (elle est en représentation, non ?), opposition machiste de la Magistrature (ces hommes en robe, c’est quand même louche), harcèlement par le fisc pour avoir été solidaire de sa fratrie, six fois primée par le prix Busiris (2), et enfin, elle traîne comme un boulet les démêlés judiciaires de deux de ses frères.

Tous cela aura finalement glissé sur les fastueuses robes Dior de notre élégante amazone.

 

La petite Zhora est à bonne école. L’Elysée en 2044 pour la Dati junior ?

 

 

(1) 18000€ comme députée européen, 6000€ pour son mandat de maire. Auxquels il faudra ajouter ses émoluments d’avocate… Bel exemple de réussite pour les Rmistes pleurnichards et autres quémandeurs d’aides sociales en tout genre

 

(2) Prix récompensant une affirmation juridiquement aberrante, si possible contradictoire, teintée de mauvaise foi et mue par l'opportunité politique plus que par le respect du droit (Maître Eolas)