13/06/2013
13 juin 2013 – Anniversaire de la disparition d’Eric Tabarly
Le 13 juin 1998, Eric Tabarly cet immense marin, était englouti dans les flots de la mer d’Irlande après être tombé de nuit de son cher Pen Duick.
Une semaine plus tard, les eaux rendaient le corps de ce corsaire des courses au large.
Sachant les souffrances endurées à tenter de résister à la force qui entraine dans les profondeurs abyssales et glacées, s’est-il laissé couler tels les marins bretons d’antan qui refusaient d’apprendre à nager, pour ne pas prolonger d’inutiles souffrances ?
Tabarly était un héros, un héros français.
Il symbolisait la France, la Bretagne, la Royale.
A la maison, nous aimons nous rappeler qu’il vivait dans ces pierres de granit récupérées d’une ancienne demeure familiale, demeure que je n’ai jamais connue autrement que délabrée, sans toit, de hautes herbes envahissant un sol de terre battue. Une terre foulée par mes ancêtres du pays Pourlet, cette terre de chouans où selon une ancienne légende, les soldats du Roi ayant subtilisé une guillotine à ses sanguinaires propriétaires et l’ayant discrètement dissimulé dans un manoir de la région, la faisaient fonctionner pour ceux qui avaient un peu trop de zèle républicain et de sang sur les mains.
Au Paradis des marins, Tabarly doit tirer des bords avec Alain Colas sur Manureva, son ancien Pen Duick IV.
« Ah ! berce, berce, berce encore,
Berce pour la dernière fois,
Berce cet enfant qui t’adore,
Et qui depuis sa tendre aurore
N’a rêvé que l’onde et les bois ! »
Alphonse de Lamartine, Nouvelles méditations poétiques
18:09 Publié dans Y a pas que la politique dans la vie, non mais ! | Lien permanent | Commentaires (0)
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