11/04/2013
La chasse au dahu…zac est ouverte !
Notre ami Jérôme dont nous relations les déboires dans un post précédent, a fait savoir à nos confrères du Monde, qu’il se sentait traqué et pourchassé par de pseudos journalistes en manque de scoop :
« Il évoque son quotidien, affirme avoir encore "quelques amis fidèles" et se dit traqué par les photographes. "Je déménage tous les deux jours pour fuir la pression", allant notamment chez des proches de sa famille en Normandie, en Bretagne ou à Gujan-Mestras sur les bords du Bassin d'Arcachon, explique-t-il au journal dans sa première interview depuis ses aveux. "Je m'étonne (...) de la capacité de géolocalisation que certains déploient pour suivre ma trace." ».
La chasse au dahuzac semble donc ouverte1, mais prenons garde de ne pas éliminer un des derniers exemplaires de cette espèce si originale (seule espèce connue qui soit capable d’esbroufe, de mystification, de savoir baratiner, d’être corruptible et d’une vénalité assumée). Rappelons-nous de son cousin le dahu, dont plus aucun spécimen ne subsiste aujourd’hui (la faute à certains ruraux des Alpes ou des Pyrénées, qui auront souvent incité les touristes à pratiquer cette chasse pendant leur séjour).
Epargnons le dahuzac et respectons donc la biodiversité à l’heure où tout est fait pour réintroduire des ours sur les pentes de nos chères Pyrénées. Soyons cohérents.
(1) Il existe deux façons de chasser le dahuzac (source Soudardedpédia):
- La première se pratique en battue, dans une forêt si possible épaisse et sombre, et même de nuit. Pour chasser le dahuzac, il faut un sac rempli de billets et des bâtons. En tapant régulièrement du bâton contre les arbres, les chasseurs affolent l'animal et parviennent ainsi à lui faire perdre l'équilibre. C'est alors qu'intervient le « niais du village », posté en contrebas avec le sac ouvert, les billets bien visibles. Le « niais du village » est alors investi (par les « initiés » meilleurs connaisseurs du terrain ou meilleurs marcheurs) de la mission très valorisante de capturer l'animal, ce dernier étant complètement hypnotisé par la vue de coupures de Francs suisses,
- Autre possibilité : il suffit de se tenir derrière le dahuzac et de crier le nom de banques suisses. Comme c'est un animal de nature vénale, il se réjouit que quelqu'un s'intéresse à lui, et se retourne. Il perd alors l'équilibre et l'on peut ainsi facilement l'attraper (ne pas oublier le sac empli de coupures de Francs suisses quand même)
16:53 Publié dans Irrespectueusement vôtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cahuzac
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