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24/05/2011

DSK et le PS: SuperQueuetard et les 40 violeurs ?

Depuis une semaine, je me creuse successivement l’occipital, le frontal, le pariétal et le temporal, pour trouver quelque chose à écrire sur les mésaventures de SuperQueuetard, car je ne souhaitais pas à priori, charger une barque suffisamment pleine à mon (dé)goût.

Tirer sur une ambulance n’est effectivement pas mon sport favori, mais des fois, ça soulage. Alors, je m’y colle quand même.

… (à suivre dans « Lire la suite » ci-dessous)


L’ensemble de la presse française fait donc les choux gras avec les turpitudes de la famille Strauss-Kahn, oscillant entre charge appuyée contre celui qui devait en principe nous débarrasser du nain de l’Elysée en 2012 et une grande commisération pour celle qui devient maintenant notre nouvelle Sainte-Anne (pour rappel, la vraie, c’est la mamie de Jésus !). Faut dire aussi que les tirs de pétoires en Lybie et les fuites radioactives de Fukushima, ça commençait à lasser le populo à la grand-messe du 20 heures. D’ailleurs, un clou en chassant l’autre, le volcan islandais Grimsvötn tombe à pic pour faire diversion. Mais bon, l’affaire DSK (« Arrest Number: m11642686y » au « NYC Department of correction »), c’est du lourd quand même. Va pas être facile à détrôner des gros titres, celui-là.

 

Le sauveur de l’humanité victime d’un complot odieux ?

La réprobation du monde politoco-journalope est donc à peu près générale, sauf chez Lang, Finkielkraut, Kahn (Jean-François Kahn, mari de Rachel Kahn qui était témoin au mariage du couple d’antiquaire, ceci expliquant cela), sans oublier Chevènement, Valls, BHL, Badinter, Askolovitch, Wolton ou Moscovici qui crient à la conjuration, au coup monté et à l’attentat. J’avoue ne pas avoir jusqu’à présent, soupçonné chez les susdits, cette tendance complotiste et cet hommage indirect au « Réseau Voltaire » ou aux « Illuminatis ». On a les « 11 septembre » qu’on peut.

En matière de complot, d’aucuns affirment que la nomination de DSK au FMI par ce serpent venimeux visionnaire de Sarközy de Nagy-Bocsa, n’était qu’un piège grossier dans lequel est tombé le gros naïf. Avoir un phallus à la place du cerveau, c’était pour le hongrois la certitude que le récent locataire de la prison de Rikers Island, allait être pris la patte dans le pot de miel. Ca n’aura pas loupé, et « Sa Suffisance » aura réagi comme prévu à la simple vue d’un clitoris sur pied, fut-il d’origine Guinéenne, de religion musulmane et habitant un HLM réservé aux sidaïques. Ce ne sont pourtant pas les titulaires de MBA en Chanel qui doivent manquer au FMI. Mais bon, y’avait sûrement urgence. Faute de grives…

 

Sinclair, et déjà sainte…

Devant cet évident complot, on comprendra donc aisément le statut de quasi-sainte conférée à l’épouse éplorée de l’exhibitionniste apatride par la clique journalistique.

Notre Madone saura donc trouver une élégante attitude devant les caméras du monde entier, splendidement drapée dans sa fierté d’épouse sacrifiée sur l’autel de la morale. Titubant sur les marches du tribunal au bras de sa fille et d’un gros costaud inconnu de nos services, elle restera celle qui failli s’effondrer à la descente de ce nouveau Calvaire qu’est la cour criminelle de Manhattan, moderne Golgotha de New York, ville Sainte de la haute finance anonyme et vagabonde.

Depuis une semaine, on ne cesse donc de s’apitoyer sur cette pauvre Mme Strauss-Kahn, ex-miss mohair à TF1, qui doit supporter l’Insupportable, subir l’Abomination des Abominations et endurer l’Infamie Absolue, à savoir la mise en geôle de son lubrique époux. Epoux salace qui pourtant ne voulait que le bien de sa prochaine, de toutes ses prochaines en fait, fussent-elles souillons de basse extraction.

Ne pouvait-on le laisser tranquille notre bon samaritain, avant qu’il ne doive se retirer du monde des super héros lubriques pour s’atteler à de nouveaux travaux d’Hercule après avoir dirigé le FMI : s’occuper enfin de la France en 2012 (« on l’a quand même échappé de peu », doit se dire après coup, le personnel féminin du 55, rue du Faubourg Saint Honoré !).

Pourquoi donc cet acharnement, et pourquoi maintenant ? Parce que la route de l’Elysée semblait bien dégagée pour nos deux cosmopolites paillards ? Oui, pourquoi vouer maintenant aux gémonies le seul homme qui pouvait enfin faire tomber l’insupportable Sarkozy, alors que son comportement récent est en tout point conforme à ce qu’on savait du personnage depuis bien longtemps. Ne se narrait-on pas en aparté, de croustillantes anecdotes à ce sujet dans les milieux généralement bien informés ? Milieux qui, par déontologie, préféraient garder ce genre de scoop loin des oreilles de l’homo-electorus, des fois que les mœurs du candidat ne soient pas appréciées à leur juste valeur au moment de mettre le bulletin dans l’urne.

Il serait assez injuste de priver ce couple si gaulois (gaulois par son comportement), de la perspective d’organiser dans l’ancien palais de la Pompadour, les plus grandes parties fines que la République aie connue depuis que Félix Faure et Marguerite Steinheil (respectivement, celui qui voulant « …être César, il ne fut que Pompée » et la « Pompe funèbre ») aient honorés par leurs frasques le « salon bleu » du Palais ? On aurait pu ainsi rendre la monnaie de sa pièce à ce petit joueur de Berlusconi et ses minables bunga-bunga, en transformant l’Elysée en annexe du club « les chandelles », repaire favori de notre libidineux ex-Maître du Monde.

Franchement, avaler tant de couleuvres à cause d’un mari volage et se voir affublée d’une monumentale collection de cornes depuis tant d’années, pour finalement subir l’affront que lui inflige cette petite soubrette guinéenne à la veille du sacre est indécent. Tant que les « victimes » de Dom’ appartenaient au dessus du panier ou à la crème de l’élite mondiale, y’avait toujours moyen de s’arranger. Et puis, nous restions entre gens de même condition, où la promotion peut aussi se faire par le canapé d’une suite à 3000$. Mais là, patatras ! Une petite conne avec son plumeau ose porter plainte parce qu’une âme charitable a bien voulu s’occuper de sa misère sexuelle ! Quel toupet ! Et puis quoi encore ? Elle n’est donc pas au courant la noiraude, que le bel étalon appartient à la caste des intouchables et que son bon plaisir lui autorise de disposer de la populace comme bon lui semble ? L’abolition de l’esclavage, ça vaut bien une petite récompense, non ? Ingrate, va ! Manquerait plus qu’elle réclame de l’argent pour cette partie de jambes en l’air inopinée ! Pourtant, travailler au Sofitel quand un DSK y pose ses valises, c’est « métro, boulot, sodo » ! Alors, merci qui ?

« J’ai baisé le FMI. YES ! » devrait plutôt se dire, reconnaissante, la bonniche ! Ce ne sont pas les grecs, les irlandais ou les haïtiens qui peuvent en dire autant. Eux, ce serait plutôt l’inverse.

Pour en revenir à notre Sainte-Anne de la Luxure, je vous fiche mon billet que dans moins de deux ans, elle aura écrit son livre sur le sujet et qu’elle le présentera à toutes les bonnes émissions du PAF, histoire de s’assurer des ventes qui permettront de rembourser les frais de justice, qui promettent d’être quand même assez croquignolets. Manquerait plus qu’il faille vendre les tableaux de la famille, tiens !

 

Et la France dans tout ce bordel ?

Nous autres petits français de base (et de souche), pouvons pleurer sur l’image donnée par notre pays, assimilé maintenant à un repaire de violeurs auto-suffisants qui pensent pouvoir s’affranchir des lois des pays qu’ils ont la bonté de fouler. Le pays d’« A nous les petites anglaises », c’est bien la France, pourtant ? Que va devenir notre réputation de « latin lovers » dans tout ce fatras ?

En tout cas, ce n’est pas dans la patrie du marquis de Sade qu’on aurait attenté à la liberté d’un homme capable de prouver une si belle virilité et qui s’est autant attaché à satisfaire les désirs secrets d’une gente féminine, qui devrait plutôt être éternellement reconnaissante que l’on s’intéressa enfin à ses appétits érotiques refoulés. Tu parles d’une démocratie les US ! Embastiller pour si peu, c’est méconnaitre le sacrifice consenti par nos élites, qui ne méritent pas d’être traités comme de vulgaires Dutroux.

 

DSK et le PS: SuperQueuetard et les 40 violeurs ?

N’ayant jamais été choqué outre mesure par les frasques sexuelles de nos dirigeants, dans la mesure où l’argent des contribuables ne sert pas à combler les catins de la république, je reste néanmoins assez stupéfait que l’on qualifie DSK de séducteur, alors qu’il n’est qu’un vil prédateur, un rapace prêt à fondre sur tout représentant de la gente féminine.

Une vieille tradition de gauloiserie est certes attachée à l’histoire de notre pays, à l’image de notre bon roi Henri IV, vert-galant qui savait s’occuper des poules et pas seulement des poules au pot, mais le viol institutionnalisé des petites gens n’a jamais été la règle dans le royaume des lys ! A moins que, depuis l’instauration de la république, la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » soit à prendre au sens de : liberté pour les violeurs issus du pays légal, égalité de « traitement » pour les femmes dans les alcôves du pouvoir et où le mot de fraternité serait à prendre au sens de solidarité entre tous les pervers du sérail (politiques et journalistes).

Ce qui dérange vraiment en fait, c’est que le dépravé en question représente politiquement, d’une part tout ce qui fait vomir l’homme amoureux de la France, de son histoire, de sa culture et de son génie, mais aussi que cet individu aurait pu être mandaté par un parti (de prévaricateurs, certes) pour les représenter à la prochaine échéance électorale, alors que ses penchants sadiques étaient connus de tout bon cadre socialiste. Qu’un tel énergumène, incapable de réfréner ses penchants les plus sadiques, puisse être un jour à la tête d’un état disposant de la bombe atomique me sidère rétrospectivement. Qu’elles auraient pu être ses réactions en cas de crise nationale ou internationale ? Quelles impulsions vicieuses auraient pu guider ses actes ? Aurait-il fait tirer sur une foule de syndicalistes un 1er mai, craignant l’émeute de factieux cégétistes ? Aurait-il transformé la garden-party du 14 juillet, en garden-partouze ? Aurait-il annexé la principauté de Monaco sur le coup d’une perte d’argent au casino ?

Pire encore : aurait-il hésité à bombarder la Côte d’Ivoire, histoire de valider un scrutin électoral relativement équivoque ? Aurait-il pilonné la Lybie pour en chasser un chef charismatique et très adulé de sa tribu ?

Effrayantes perspectives, non ? Nous avons donc échappé au pire.

 

Deux choses pour conclure sur le sujet. Soit nos « amis » du PS sont en manque cruel de candidats crédibles pour les représenter (hypothèse à ne surtout pas écarter), soit ce parti n’est qu’un ramassis de débauchés et la candidature de DSK n’était que la vivante image d’un mouvement de corrompus, de dépravés, d’obsédés, de sadiques, de satyres et de vicieux.

A moins que les deux hypothèses soient également envisageables.

Quand j’y pense, on a échappé en 2007 à celle que certains appelaient « Ségogole » ou encore « Royale Incapacitude ». En 2012 nous allons, à priori, échapper à « Dominique-nique-nique », mais échappera t’on à « Guimauve le Conquérant » ou a « Aubry qu'ça coûte » ?

 

Alors pour 2012, hérité d’un mythique « 6 février », voici le seul slogan qui tienne et qu’il va falloir hurler :

A BAS LES VIOLEURS !*

 

* que nos nouveaux lecteurs ne se méprennent pas. L’invective franchement anti-socialiste de cet article, ne signifie pas que l’on doive nécessairement voter pour l’UMP en 2012. La consultation des archives de ce blogounet devrait utilement les instruire sur ma vision de la politique en France

Commentaires

Vive Henri IV, vive ce Roi vaillant la la la...VLR !

Écrit par : Blanc | 25/05/2011

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