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10/08/2010

Nouvelles fraîches du monde avarié (chap. 11)

The Hebbadj touch, ou l’andouille de Rezé

Art xxx Nouvelles fraîches du monde avarié (chap. 11)_1.JPG« Liès Hebbadj, qui avait médiatisé en avril la contravention reçue par l'une de ses maîtresses pour avoir conduit voilée de son niqab à Nantes, a été mis en examen dimanche pour "viols aggravés" sur une de ses ex-compagnes au terme de sa garde à vue ». (Lepoint.fr)

Que ce nigaud d’enturbanné criminel ait maintenant les pires soucis avec la justice, suite à sa contestation de l’amende infligée à sa Belphégor de concubine, me met dans une joie que des mots ne traduiraient qu’imparfaitement.

 Petit conseil désintéressé au barbichu de Rezé : quand on a des casseroles de cette envergure, on se fait tout petit et discret. Discret comme un mouton une veille de l’Aid el Kébir, par exemple. On n’alerte pas les médias et la France tout entière, pour protester contre l’acharnement dont on prétend être victime. Gros ballot, va !

Faut pas confondre bâton et boomerang, espèce de minable petit représentant en keffieh ! Pour ta gouverne, sache que le second revient assurément vers son expéditeur…Fallait te méfier, ça doit pas être certifié halal cet engin, là…

J’eusse été toi, j’aurai donc regagné fissa-fissa le gourbi algérois dont je viens, avant que les pandores ne s’intéressent de près à ma façon de traiter mes relations féminines, et à ma façon toute personnelle de commercer avec mes congénères. Quand on pense que même les fondamentalistes de l’UOIF te traitent de sheitan (diable), c’est dire si tu n’étais plus en odeur de sainteté à Rezé (sic) !

Je ne sais pas pourquoi, mais cette nouvelle me met donc dans une humeur badine en ce début de semaine (surtout un lundi au turbin). Comme le dirait Canteloup imitant Stéphane Bern : « je me ri dessus ! ».

 

« Repos, Adjudant Willsdorff »

Art xxx Nouvelles fraîches du monde avarié (chap. 11)_2.JPGBruno Cremer n’est plus.

Il restera à jamais l’inoubliable soldat alsacien, recruté de force dans les rangs de la Wehrmacht, et servant dans la jungle cambodgienne sous les ordres du sous-lieutenant Torrens (Jacques Perrin).

La « 317e section » de Pierre Schoendoerffer relatait l’histoire d’une section, où Torrens et Willsdorff encadraient une unité de supplétifs laotiens dans l’humidité et la chaleur de la jungle. Avançant sous le feu permanent du Viêt Minh, seul Willsdorff  et trois laotiens survivront à cet enfer.

Schoendoerffer évoquera également le frère de ce capitaine Willsdorff dans le  film « Crabe Tambour », frère qui sera tué en Algérie à la tête de sa harka.

Soudarded n’oublie pas la rencontre qu’il eu avec Pierre Schoendoerffer dans son école parisienne, quand ce dernier nous fit une projection privée de la « 317e section », privilège dû à la présence de son fils comme élève de l’établissement. Ce fut un moment fort, mais nos questions d’adolescent durent paraître bien puériles à cet homme qui avait déjà tant vécu. Il su pourtant se montrer disponible, nous contant anecdotes et histoires sur son film et sur cette guerre qu’il vécut de près. A n’en pas douter, cette rencontre et ce film auront participés à leur manière, à l’initiation intellectuelle et politique de votre serviteur. Comme le firent plus tard, « L’honneur d’un capitaine » et le « Crabe Tambour ».

Adieu, soldat.

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